vendredi 31 juillet 2009

Direct d'Algérie

Le téléphone de mon ex vient enfin de décrocher.

C'est mon fils qui me répond.
Quand je le lui demande s'il va bien et où il est, il a un grand silence. Pesant.
Derrière le voix de sa mère impérieuse: "Ne dis rien, tu lui dira demain..."

Et soudain Artus dit: "Je suis en Algérie!!!"
Moi: "Je m'en doutais, le téléphone répondait en arabe depuis plusieurs jours"
Artus: "On est à l'aéroport, on va prendre l'avion, a demain papa"

Voilà, une fois de plus madame ne m'a pas averti et il était normal pour elle que je ne sache pas où était mon fils et que je ne puisse aucunement le contacter.

Pourquoi changer d'attitude quand la justice vous soutien?

Une fois de plus elle a essayé d'obliger Artus à mentir sur l'endroit où il était. Les dernières fois il me répondait gêné: "je ne sais pas""je ne me souviens plus".
Ce qui me fait plaisir c'est que cette fois ci, il n'a pas écouté l'ordre maternelle et est passé outre.

Au moins je sais qu'il est vivant... vivement demain.

jeudi 30 juillet 2009

Sans nouvelles

Mme mon Ex2

Depuis plusieurs jours maintenant, j'essaie de vous contacter pour avoir mon fils au téléphone, mais votre numéro de portable ne répond plus.
Un répondeur d'abord en arabe répond que le numéro composé n'existe plus.
Il est très désagréable pour nous tous de ne pas pouvoir avoir de nouvelles d'Artus, ni de l'avoir au téléphone.

Si vous êtes partie en Algérie avec lui il aurait été aimable de votre part de nous en informer au préalable.
Je suis sensé savoir au moins dans quel pays se trouve mon fils et au moins avoir un numéro de téléphone où le joindre.
Si vous en avez changé il eu été normal de me le communiquer.
D'autant que vous savez que j'ai pas d'autres numéros pour vous contacter.

Je dois venir chercher Artus ce WE pour nos vacances.
Comme habituellement, je n'ai aucunes nouvelles de votre part deux jours avant.
Je serai donc samedi entre 12h et 14h à votre domicile pour venir chercher mon fils et exercer notre droit de visite.

mercredi 29 juillet 2009

Pères coupables ou justice coupable?

Ma réaction faisant suite à cet article sur Agoravox

Cet article parle des 3 affaires familiales récemment fortement médiatisé.

L'affaire de se père qui a disparu pendant onze ans en enlevant ses fils.
L'affaire Devaux avec enlèvement des enfants puis tentative d'enlèvement de la mère.
L'enlèvement d'Irina par sa mère russe.

Parler des conséquences ne sert à rien si l'on ne va pas plus loin en observant la genèse des affaires. Dans les trois que vous citez, après décision des parents de se séparer, cela commence par un éloignement (enlèvement ou rapt) des enfants par la mère.

Dans le premier cas, madame ne veut plus vivre à la campagne, elle part en ville et le juge impose au père 1 We par mois, qui n'est autre qu'un enlèvement d'enfant légalisé, même si dans la majorité des cas cela se passe comme cela. On connait la suite pour ce cas là.

Dans le cas Devaux, la mère part à Caen à partir d'Aix en Provence soit à 1000 km et fait légalisé l'enlèvement par le juge. Puis non contente, elle va ajouter des non-présentations d'enfant, qui sont une forme évidente d'enlèvement d'enfants et de maltraitance.

Dans le dernier cas, vous oubliez de dire que cette histoire commence aussi par un enlèvement d'enfant par sa mère qui va ensuite faire légaliser l'enlèvement en Russie, mais pas en France. Elle aurait commencé par là, sa fille serait maintenant légalement en russie.

Au niveau judiciaire, aucun des trois enlèvements d'enfants initiaux n'a été puni. La justice française a même soutenu les deux premiers en étant un acteur actif et un déclencheur dans les conséquences qui vont suivre.

Pour les trois femmes, les fortunes sont diverses :
La première a beaucoup perdu.
La deuxième semble être arrivée à son but.
La dernière n'a pas réussi dans son entreprise.

Pour les enfants les dégâts sont énormes. Et c'est pourtant en leur nom que la justice agit. Et trois affaires n'aurait pas existé si la pratique judiciaire qui a pour conséquence l'élimination complète du parent qui n'a pas la garde pour 35 % des enfants et sa mise sur la touche pour 30% d'enfants supplémentaires qui voient leur parent éloigné que 48 heures par mois.

Au passage, dans le langage judiciaire un week-end par mois c'est un droit de visite normal. Un week-end sur deux, c'est un droit de visite étendu. Tout est dit.

Ce ne sont pas les lois qui sont à changer, elles sont plutôt bien faites si elles sont appliquées sans sexisme et si les juges aux affaires familiales ne tordent pas les faits pour les faire coller à leurs objectifs, créant ainsi toutes les conditions d'un embrasement du conflit ou allumant même les hostilités comme dans les deux premiers cas cités, au lieu de faire un vrai travail d'apaisement.

Dans le premier cas, si l'on avait interdit à la mère de s'éloigner parce que cela supprimait aux enfants le droit d'avoir deux parents et que cela empêchait la mise en place d'une garde alternée, comme le veut la loi Ségolène Royal de 2002, rien de ce qui s'est passé ensuite ne serait arrivé. Idem dans le cas Devaux. Idem pour le troisième cas.

Au final, il faudra bien un jour se poser la question des conséquences et des responsabilités de telles pratiques judiciaire :

Les femmes et les enfants qui sont tués dans conflits familiaux parce que le système actuel dans sa pratique est injuste et qu'il engendre des effets pervers. Certaines femmes étant particulièrement promptes à faire chanter leur mec à partir du moment ou elles ont accouché. Mes deux ex m'ont dit une fois maman: de toute façon, tu sais que c'est moi qui aurait la garde de l'enfant, donc maintenant tu fais ce que je veux, sinon tu ne le reverras plus. Dans les deux cas, vu que je n'ai pas fait ce qu'elles voulaient, elles ont mis en place des enlèvements d'enfants avec soutien judiciaire. J'ai eu la chance moi de ne pas craquer et de ne pas commettre l'irréparable, mais d'autres n'ont pas les moyens de résister face à cette violence sournoise et inhumaine qui n'existerait pas si le comportement judiciaire n'était pas systématique et si la justice familiale était plus équitable.

Si mes deux ex avaient su quelles risquaient de perdre la garde dès le départ, elle n'aurait jamais agi ainsi.

Il faut rajouter à ses meurtres les nombreux suicides sur lesquels tout le monde se tait, mais qui font aussi des orphelins et sont dramatiques pour les enfants. De nombreux hommes père de famille finissent ainsi, accédant à la volonté d'élimination mise en œuvre par la partie adverse.

Il a aussi les suicides sociaux. L'attitude de Fabrice Devaux est en soi une forme de suicide. L'alcoolisme, la drogue en sont d'autres. J'ai entendu dire que 30% des SDF à Paris était des hommes mis à la rue suite à un divorce. Certains travaillent, mais non simplement plus les moyens d'assumer financièrement les décisions de justice (je suis moi même passé par là).

Dans tout cela, où est le respect de l'article 9 de la convention des droits de l'enfant que la France a signée et l'intérêt qu'un enfant a à avoir des liens avec ses deux parents et ses deux familles parentales ?

La justice familiale par son dysfonctionnement crée elle-même le terreau des conflits. Il serait temps de mettre tous ces juges intouchables et irresponsables devant le constat de leur action et des dégâts qu'ils font sur le court et le long terme.

Car tout cela à un cout immense et pas seulement humain même si c'est le plus important. Un cout direct et un cout collatéral que personne ne s'amuse à estimer tant il est important. Les moyens de la justice familiale c'est plus de 60% du budget de la justice. Il faut y rajouter une partie des moyens de la justice des mineurs. Les défaillances des mineurs étant souvent des conséquences collatérales du travail médiocre de la justice familiale. Dans mon cas je récupère la garde de mes ainés via un juge pour enfant alors que le juge aux affaires familiales refusait d'agir.

Ne comptez pas sur les avocats pour agir dans l'intérêt de leurs clients collectifs en faisant évoluer le système. Ils vivent grassement du dysfonctionnement actuel (70% du revenu des avocats) et on les voit promptement descendre dans la rue, si une réforme vise à améliorer les choses, mais qu'elle touche à leurs deniers. En France c'est sur le nombre de conflits qu'un avocat gagne sa vie, et non sur le fait qu'il gagne ou qu'il perde. Ils n'ont donc aucun intérêt à ce que les conflits s'apaisent ou qu'ils soient moins nombreux. La justice familiale, c'est leur pain blanc.

Ce qui est clair pour moi, c'est que quand un système fonctionne aussi mal, il est impossible d'attendre que ses acteurs principaux le fassent évoluer. Surtout s'ils gagnent plus dans le dysfonctionnement du système.

lundi 27 juillet 2009

La halde 2

La défenseur des enfants nous répond par courrier qu'il n'existe pas de degré de parenté entre les enfants, la notion de demi frères n'existant pas en droit Français. La défenseur des enfants nous cite même l'article 371-5 du code civil qui vise à favoriser sauf exception les fratries.

Dans le jugement N°7 de la deuxième chambre de la cour d'appel de Versailles, le juge Mme Sylvaine Courcelle, désigne le 6 janvier 2009, mes fils ainés comme les « demi frères » de leur cadet Artus, allant de fait contre ce que nous dit le défenseur des enfants, en faisant ainsi un classement qui n'existe pas en droit Français.

Par ailleurs, aucune des décisions précédentes de Nanterre et Versailles depuis 2004, ne prend en compte l'existence d'une fratrie malgré mes demandes répétées. Le juge Mme Jeske de Nanterre, déclarant même qu'elle ne peut tenir compte de mes ainés car ils ne sont pas les frères d'Artus, mais ses demi-frères!

Nous vivons en cela une discrimination de genre qualitatif entre frère et demi-frère qui n'a pas lieu d'exister parce qu'elle ne correspond pas au droit Français.
Nous subissons aussi une discrimination de genre homme-femme puisqu'aucun père n'a à ma connaissance bénéficié de cette loi ,alors que de nombreuses mères ayant des enfants de pères différents en profite régulièrement.

En attendant votre action pour lutter contre cette discrimination, veuillez agréer mes sincères salutations.

Dans un premier courrier la Halde m'avait envoyer me faire voir.
J'en remet donc une couche puisque j'ai maintenant un écrit. Qu'il me répondent de façon positive ou négative, cela sera de toute façon important pour la suite...

La défenseur des enfants suite

Ce matin réunion de famille en résistance. Nous avons décidé, père et grands frères de répondre au défenseur des enfants et à ces courriers angéliques.

Extrait:

Répéter dans les courriers que les parents doivent trouver un terrain d'entente dans l'intérêt de l'enfant est angélique, quand on sait quel intérêt le parent qui profite du conflit gagne à le faire exister, surtout s'il y est encouragé par l'institution qui est censée le faire s'arrêter au nom de l'intérêt de l'enfant. 35 % d'enfant de parents séparés en France qui n'ont plus aucun contact avec le parent qui n'a pas la garde en moins de trois ans, c'est une drôle de façon d'arrêter les conflits. Des milliers d'autres, comme Artus qui n'ont droit d'entretenir un lien qui ne peut être que faussé, sur la base de 48 heures par mois, par la simple volonté du parent (si c'est la mère) qui a décidé l'éloignement. Cela fait froid dans le dos quand on sait que la France à signer la convention des droits de l'enfant et que celle-ci précise que l'enfant à le droit d'entretenir un lien réel avec ses parents.

Notre réponse au défenseur des enfants et nos interrogations sur la réalité du droit des fratries en France qui semble fonctionner plus facilement quant on est une mère.

Dans sa lettre la défenseur des enfants dit à Florian qu'il ne peut être fait de différence de classe entre frère et demi frères (cette notion n'existe pas en terme de droit Français), pourtant dans les motifs de sa décision, le juge Mme Sylvaine COURCELLE à Versailles désigne Vivien et Florian comme les "demi-frères" d'Artus.

L'article 371-5 du code civil:

"l'enfant ne doit pas être séparé de ses frères et soeurs, sauf si cela n'est pas possible ou si son intérêt commande une autre solution. S'il y a lieu le juge statue sur les relations personnelles entre frères et les soeurs"

Cette loi ne semble fonctionner en France que quand vous êtes une femme à compagnons multiples ou dans le cadre de placement familiaux. Pour ce juge, les fils d'un père comme moi, ne sont que des demi-frères et la fratrie ne peut donc pas exister.
Elle n'avait d'ailleurs, malgré mes demandes, jamais été prise en compte depuis 2004 dans aucune décision de justice de Nanterre et Versailles.

Et que mes fils soient mentionnés comme "demi" est déjà en soit une petit avancée.

Je sais, je me contente de peux, mais ai je le choix?

jeudi 23 juillet 2009

Merci mon Ex



Madame mon Ex2.

Je tiens à vous remercier.

En 2000 quand vous travailliez chez le courtier AON et que vous m'avez escroqué sur sur contrat d'assurance qui m'a fait tout perdre (entreprise et moyens privés) et que début 2001 vous m'avez laissé dans la merde que vous aviez créé, en m'enlevant en plus notre fils, j'ai touché le fond.

Après ma première séparation et l'enlèvement de mes ainés, je pensais pas que l'on puisse me faire pire que ce que l'on m'avait déjà fait. Mais vous êtes et de loin la pire personne que j'ai rencontré dans ma vie et votre talent dans ce domaine est sans égal.

Mais vous m'avez appris une chose: à être heureux malgré vous et malgré mes conditions matérielles. J'ai depuis de vrais amis et une qualité de relation avec mes enfants que peu de parents peuvent rêver d'avoir.

Alors continuez votre créativité en vous servant de notre fils comme d'un moyen d'une vengeance que vous n'arriverez de toute façon jamais à assouvir. Vous êtes médiocre et rien de ce que vous faites en ce moment ne vous fera aller mieux.

Le bonheur, vous ne savez même pas ce que cela veut dire.
Moi malgré tous vos coups tordus depuis des années, j'ai fini par l'apprivoiser...

mercredi 22 juillet 2009

Que j'aime la profession d'huissier

La secrétaire de l'huissier à fini par me dire qu'elle n'y était pour rien et qu'ils étaient harcelé par mon ex. Florian était avec moi et pas une seconde elle n'a osé me regarder dans les yeux. L'huissier lui a simplement refusé de me recevoir.

J'ai donc payé le montant de la saisie 1500€ pour mon Ex2 et 500€ de frais d'huissier. Il faut bien que cela vive un huissier...

Moi j'ai presque plus un rond et la fin du mois va être dur, mais nous avons l'habitude...

Mon avoué m'a dit que c'était la première fois qu'elle voyait une procédure d'huissier aussi agressive sans le moindre moyen de négocier dans ce type de dossier.

Moi cela ne m'étonne pas que cela se passe à ce moment à une semaine de devoir aller chercher mon fils.

Sans argent, les comptes restaient bloqués et je ne pouvais me déplacer pour voir mon fils que je n'ai pas vu depuis 1 mois et demi et madame aurait eu beau jeu de dire que je ne voulais pas le voir, comme elle le disait pendant les 18 mois où elle avait disparu sans laisser d'adresse et où il fallut la retrouver via un procureur...

Sale Jour

C'est pas la pluie qui fait les mauvais jours. Ce matin ma banquière désolée m'a appelé pour me dire que l'ensemble de mes comptes avaient été bloqué à la demande de l'huissier de ma chère ex2.

Je n'ai, sauf accord rapide, plus aucune possibilité de retrait pendant quinze jours alors que je dois aller chercher Artus à Paris en fin de semaine prochaine et que j'ai deux enfants à charge...

Je dois à mon ex les frais de justice de la cour d'Appel de Versailles, qui m'a condamné pour ma demande de changement de domicile d'Artus, à 1500 €. Soit le montant mensuel de mes allocation chômage.
J'avais demandé à l'huissier un étalement, mais il n'a semble t'il pas accédé à ma demande.

J'ai heureusement mis d'avance l'argent qui devait me servir à payer la deuxième moitié des 4000 € que me coute l'avocat à la cour de cassation.

Les mauvais jours ne sont pas forcement les jours de pluie...

Quel a été mon crime pour une pareil condamnation: J'ai eu l'affront de demander le changement de domicile de mon fils, dans un dossier d'éloignement parental à grande distance (600 km) qui n'est autre qu'un enlèvement d'enfant ou la mère a en plus été condamnée à 1 mois de prison avec sursis au pénal pour 6 non présentations d'enfant.

J'ai l'affront de simplement vouloir être le père de mon fils et de me battre légalement pour cela, en pensant que je suis plus apte que mon ex à respecté le droit de mon fils à avoir deux parents.

Pourquoi une telle somme? Somme énorme quand on sait que j'étais à l'aide juridictionnelle au moment du procès et que la mère n'a été condamné à rien en terme de frais financier, quand sa peine au pénal a été confirmé par la cour d'appel de Besançon. On peut s'étonner de la différence. Comment ne pas penser que la justice est simplement sexiste?

En fait, il faut se poser la question simple du droit à la justice.
Ne croyez pas qu'il existe réellement, c'est un leurre. Juste en terme financier les ¾ des Français ne peuvent y avoir accès:

Prenons un simple dossier familial: Un père veut avoir droit de voir son fils dans un cadre d'éloignement parental.

Première instance: 1500 € d'avocat + déplacement + frais de justice à ses dépends suspendus s'il fait appel. Dans 90% des cas les pères ont perdu d'avance quelque soit la situation et la demande. Pour moi c'était 100%.

Il fait appel: 1500 € d'avocat + 1200 € d'avoué + 1500 € de frais de justice supplémentaire pour la mère + 500€ de frais d'huissier si vous n'avez pas les moyens + 1200 € pour le paiement de l'avoué adverse soir un total de 5800€.

Il va en cassation ensuite: 4000 € d'avocat à la cour de cassation

S'il gagne: retour à la cour d'appel: 1500 € d'avocat + 1200 € d'avoué

Au total au minimum 12000 € hors déplacement, soit un an de salaire pour un smicard. Dans ces conditions, qui a accès à une justice qui fonctionne en France?
Qui a les moyens?

Pas pour une demande farfelu, juste pour avoir le droit d'être père dans un contexte où les juges auront respecté les lois en vigueurs.

Parce qu'il ne faut pas se méprendre. C'est pas parce que vous êtes dans une cour d'appel, que le juge applique la loi. Ses décisions vont parfois parfaitement à l'encontre de ce que vous trouverez dans les textes. La plupart du temps les choses restent ainsi, car la victime du préjudice judiciaire n'a tout simplement pas les moyens d'aller en cassation faire vérifier si la loi a été bien appliqué ou non. Et le système fonctionne ainsi, sur de lui même, ses victimes n'ayant qu'à se taire. Et l'on entend cette phrase débile:Si les gens ne vont pas plus loin c'est qu'ils ont compris la décision judiciaire.

Donc, il ne faut pas s'étonner que mon juge en appel m'est chargé ainsi financièrement. C'est avant tout pour lui le moyen de m'empêcher d'aller en cassation. Le moyen de m'imposer des décisions qui n'ont rien de respectable et qui n'ont pas de fondement légal.

Un exemple: dans sa décision le juge désigne Vivien et Florian comme les demi frères d'Artus. Pourtant le défenseur des enfants nous avait déclaré que l'a loi française ne faisait pas de distinction entre frère et demi frère. Et effectivement elle ne fait pas de distinction, même si le juge en crée une!!!

Ne croyez pas que la justice Française fonctionne. Elle ne fonctionne normalement, que quand vous avez au minimum un an de Smic d'avance. Sans cela, il sera impossible pour vous de savoir si la loi a été justement appliquée. Et comme dans la plupart des dossiers vous aurez tout lâché, même innocent, broyé par une machinerie qui se fout bien de savoir si les décisions qu'elle rend sont juste ou non, si elles sont applicables ou anormales.

Résister...
Résister...
résister...

Il m'a fallu 9 ans pour sortir mes ainés d'une maltraitance...
Avec Artus, j'en suis déjà à 8 ans et demi...
Et il y en a qui s'étonnent que tant de père baissent les bras...
Ou qu'ils finissent par exploser...

lundi 13 juillet 2009

C'est un vieux chateau

Lundi Vivien a démarré un camp internationnal de jeunes dans le Jura où il va restaurer un château. On a juste eu un peu de mal à trouver le lieu précis d'autant qu'il était parti avec une mauvaise adresse...

vendredi 10 juillet 2009

Zic et résultat du BEPC

De retour de Nancy pour une de ces petites journées qui sont finalement de très bonne journée.

Vivien a fait la route à l'aller, tranquille et en progrès dans sa conduite.
En attendant que Florian finissent un dernier cours technique chez MAI, nous sommes allés visité le musée des beaux arts de Nancy qui est sur la place Stanislas et que je ne connaissais pas. C'est un beau musée qui vaut le détour. J'ai aimé le Delacroix et été surpris par certains tableaux de la renaissance...

Les deux frères étaient heureux de se retrouver et de s'annoncer mutuellement leurs résultats. Florian a eu son BEPC et les textos de félicitation ne cessaient de tomber sur son portable...

Florian était super heureux de son stage. Fatigué, mais les yeux pleins d'étoiles.

Au retour pour fêter ça, on est allé manger chez Julie...
Une magnifique petite journée à regarder grandir mes enfants

Résultats du Bac Français

C'est avec une certaine impatience que Vivien attendait ses résultats pour le bac de Français. Son résultat de 7 à l'écrit, traduit les difficultés toujours présentes du retard qu'il a pris au démarrage dans sa scolarité. C'est pas facile de rattraper des années de n'importe quoi dans la première phase d'un apprentissage. A 13 ans quand il est arrivé chez moi, il était en échec scolaire total.

En sortant de l'oral, il était content de sa prestation. Le 17 obtenu prouve qu'il ne s'était pas trompé. C'est une super note dont il peut être fier (comme moi). Il faut dire qu'il s'était passionné à propos du sujet sur lequel il est tombé: Voltaire et le siècle des lumières...

au total cela lui fait 8 points d'avances, si j'ai bien compris l'histoire des coefficients par 2 pour le bac l'année prochaine. Espérons que cela l'encourragera à travailler régulièrement pendant toute l'année...

Florian est lui accepté sur son option en seconde technologique: "électronique et technologie numérique" à Bavilier. Je suis heureux pour lui car il y trouvera certainement de nombreux ponts avec sa passion magnifique pour la musique.

Une année scolaire qui se termine bien pour mes deux fils. Que de chemin parcouru depuis Janvier 2004.

Ces résultats sont une forme de revanche envers tous débiles sexistes qui m'ont dit ou laissé entendre durant des années qu'un père ne peut pas élever ses enfants, et qu'une mère même complètement à coté de la plaque et maltraitante vaudra toujours mieux qu'un père qui n'a rien à se reprocher.

Ma mesure à moi est différente, je m'efforce avant tout à ce que mes fils soient bien dans leur peau. Le reste devient possible dans ce terreau là...

Merci Vivien d'avoir pris la poudre d'escampette en novembre 2003 pour obliger ses incompétents du système judiciaire à nous laisser vivre ensemble.

Et cela aurait moins difficile pour tous si des freins uniquement sexistes n'avaient pas empêché des années toutes réflexions dans un réel intérêt de mes enfants.

Elle est où Mme le juge aux affaires familiales Bloch, qui fit en juin 2003 l'audition de mes fils en présence de leur mère (sic!!! c'est en plus illégal) et qui en conclut qu'ils n'avaient pas envie de vivre chez moi, pour mesurer toute qualité de son travail d'alors et de son entêtement déplacé? Comment peut elle évoluer dans sa fonction en n'ayant jamais le moindre retour des décisions qu'elle a prise?

Et on se demande pourquoi le système judiciaire va si mal. C'est juste un monde tellement imbu de lui même, qu'il n'a aucune mesure de la qualité des décisions qu'il prend et de qu'elles sont les conséquences de ces décisions sur le long terme...