dimanche 19 octobre 2008

Un quart de vie



Mon avocat vient de m'écrire que la condamnation de mon ex avait été confirmée par la cour d'appel de BESANCON. J'attends maintenant le jugement écrit.

Je suis content pour mon fils. A cause de la masse de mensonges qu'elle lui a dit pour justifier ses actes de non présentation d'enfant. Pour elle, c'était bien sûr ma faute. Et malheureusement elle a 25 jours par mois en moyenne pour expliquer cet avis à mon fils. Je n'en ai que trop peu pour me défendre.

Il aura fallut plus de deux ans depuis la première non présentation d'enfant en septembre 2006, pour obtenir une condamnation. Soit plus du quart de la vie de mon fils.

Malgré cette condamnation et malgré toutes les lois en vigueur, notre fils vit toujours chez elle. Il faut maintenant attendre la décision de la cour d'appel de VERSAILLES à propos de ma demande de changement de domicile.
Même si je n'ai que peu d'espoir, tant la justice est stupidement sexiste. Je vais faire ce que je peux pour le sortir son pouvoir.
Si j'avais fait le centième de ce qu'elle nous a fait, cela fait longtemps que je ne verrai plus ARTUS.

samedi 11 octobre 2008

Juge et accusations

Bonsoir M le Juge Huyette

Les accusations de violence ne sont jamais à prendre à la légère. Surtout si ces accusations concernent directement ou indirectement des enfants.
Si elles ne sont pas fondées, elles masquent d'autres violences sournoises et tout aussi destructrices.
Car dans les deux cas, l'enfant est la première victime. Et il n'y a personne pour venir mesurer les dégâts quand ils deviennent visibles.
Soit, l'accusateur a raison et ne pas l'entendre a de lourdes conséquences.
Soit, l'accusation est mensongère et l'enfant devient le moyen pour l'accusateur d'arriver à ses fins. Je sais de quoi je parle pour avoir été accusé de violence sur mes enfants par mes deux Ex. Un policier m'a même dit un jour à la sortie d'une audition, heureusement que vous n'avez pas de fille !!! J'ai par exemple été accusé de faire peur à mon dernier fils que je n'avais pas vu depuis 18 mois, sa mère ayant disparu sans laisser d'adresse (une forme certaine de violence), me rendant la saisie du JAF impossible (sans adresse impossible de saisir le Jaf me répondait on à Nanterre).
Quand j'ai pu revoir mon fils, il avait effectivement peur de moi. Peur comme un enfant de trois ans à peur d'un chien quand on lui dit qu'il est méchant. Cette peur enseignée n'a heureusement pas duré et ce petit garçon a compris très vite que la personne avec qui il passe la plupart de son temps, celle qui a autorité sur lui et qui est soutenue par le juge (c'est ce qu'elle lui dit), l'a trahi en lui mentant. Ce n’est pas facile à vivre comme situation pour un enfant. Cela ressort avec un stress plus ou moins important.
Florian mon cadet m'a demandé pendant cinq années pourquoi je battais sa mère. Depuis qu'il s'est rendu compte que ce qu'elle lui avait appris était faux, il lui en veut et a perdu toute confiance en elle. Les dégâts sont à la sortie irrémédiables. Les juges en ne prenant pas acte de l'importance de ses accusations, les ont finalement simplement soutenus. Dans mes deux histoires, les accusations ont été martelées aux enfants petits qui ont du mal à faire la part des choses. Comment le pourraient-ils d'ailleurs ? Fermer les yeux entraine un redoublement des accusations, la personne les ayant commises redoublant d'effort par la suite puisque le résultat des premières accusations n'a rien eu de négatif, bien au contraire.
Que faire? Lire les dossiers et être factuel. Élémentaire me direz vous? Malheureusement non!!!
Il faut dire que les juges ne sont pas aidés. Quand on voit les torchons que sortent la plupart des avocats devant les JAF. Métier facile que celui d'accusateur sans preuve et surtout sans le moindre risque. Alors, pourquoi se priver quand en plus cela aide le porte-monnaie ?
Quand on parle de la responsabilité des juges, il faudrait peut-être aussi parler de celle des avocats quand ils présentent des faux notoires. J'ai par exemple été accusé d'avoir été condamné à un an de prison avec sursis pour violence en juillet 2005. Ce devant la cour d'appel de Grenoble. Et ni l'avoué, ni l'avocat n'ont été inquiétés pour cette accusation gratuite. Mon ex n'a rien eu non plus...
Face de tels dossiers et comportements, le métier de Juge est difficile et doit demander trop de talent pour que la prise de risque ne soit bien trop importante pour tous et en particulier pour les enfants.

dimanche 5 octobre 2008

Sommation à communiquer

Mon avoué à reçu ce We une sommation à communiquer qui lui est arrivé par voie d'huissier.
J'aurai 24 heure à partir de la date du 25 septembre pour communiquer mes revenus.
Je l'ai reçu moi par courrier le 4 octobre, c'est donc déjà raté pour le délai.
Au courrier était joint les pièces que mon ex était sencé nous avoir envoyé en juillet.

La tactique est simple. On envois les conclusions sans les pièces jointes. Et on fait ensuite en sorte que les pièces jointes partent le plus tard possible. Pour les conclusions définitives, je suppose que mon Ex2 les rendra comme la dernière fois à quelques minutes de la clôture. C'est vrai qu'elle est juriste en assurance et qu'il y va ici de son savoir faire professionnel.

Dans le flot de pièces que je viens de recevoir (plus de 80 pièces, un pavet de 4 cm de haut), il n'y a pas grand chose. Des revenus, des factures et trois témoignages.

Marie Cécile B, la marraine que mon Ex à choisi à mon fils (juriste en assurance)
M Jean Sebastien G, qui n'en est pas lui non plus à sa première intervention.
Et une nouvelle Mme Nathalie M, juriste en assurance à Nantes, amie de Mme Ex, chez qui Mme Ex va passer des WE prolongés.
Premièrement je n'ai que la première page du témoignage qui est noté page 1/2.
Il amusant de constater que les témoignant précédents que je ne connaissais pas et que j'ai appelé ensuite, ont tous disparu de cette nouvelle procédure.

j'avoue être assez curieux de savoir ce qu'il y a d'écrit sur la page 2 du témoignage qui n'a pas du être retiré par hazard...