jeudi 31 janvier 2008

7 ans déjà

C'est fait tu as 7 ans.
Bon anniversaire mon fils.

Moi, en sept ans je n'ai jamais pu te fêter ton anniversaire autrement qu'à distance. Et encore quand je pouvais t'avoir ou plus simplement quand je pouvais te voir.

Je t'ai été heureux de t'entendre hier soir et de pouvoir te parler cinq minute même si en bruit de fond ta mère n'arrêtait pas de te dire qu'il fallait que tu raccroches...

Florian aussi était heureux d'avoir pu t'embrasser au téléphone.

L'année dernière nous n'avons même pas eu le droit au WE où nous avions prévu de fêter ton anniversaire, ta mère nous ayant fait subir une nouvelle non présentation.
Cette année nous aurons peu être le chance de te voir le WE prochain...

vendredi 25 janvier 2008

Président du TGI Nanterre

Lettre recommandée AR en copie au garde des sceaux

M le président du tribunal de grande instance de Nanterre

Je viens vers vous, car je m'étonne du fonctionnement de votre tribunal au niveau du cabinet 7 JAF 3eme chambre.

Affaire 08/00514

Vous trouverez ci joint copie du courrier que j'adresse au garde des sceaux et qui illustre bien la première partie de ce ce que je viens de vivre.

Madame le Juge JESKE se trompant tout simplement sur pour qui avait plaidé le seul avocat présent à l'audience. Maître LEFEVRE n'était pas mon avocat mais celui de la partie adverse. Cela vous donne juste le sérieux de ce qui c'est passé à l'audience et de la lecture des pièces et conclusions fournies pour ma part en double exemplaire au tribunal.

Je reçois aujourd'hui une convocation pour « rectification erreur matérielle ou omission de statuer » qui aurait été formée à ma demande selon le document ci joint. Je suis invité à assister à l'audience pour être entendu en mes explications.

Que des juges soient fatigués et qu'ils fassent des erreurs c'est une chose. Que l'on m'impute des demandes que je n'ai pas fait, c'en est une autre.

Je n'ai pu produire une telle demande dans la mesure ou j'ai déjà fait appel de la décision du juge JESKE auprès de la cour de VERSAILLES. Et que ma demande d'appel a déjà été posée par mon avoué.

J'aimerai donc avoir des explications de votre part sur ce point.

En l'attente de vous lire, veuillez agréer mes respectueuses salutations.

Rectification erreur matérielle

Je viens de recevoir une " Convocation pour rectification erreur matérielle ou omission à statuer" du TGI de Nanterre.
L'audience doit avoir lieu le 26 février 2008 chez même juge cabinet 7 JAF-3EME CHAMBRE.
Je suis invité à assister à l'audience pour y être entendu dans mes explications.

Jusque là on pourrait se dire que la justice essaie de corriger l'erreur dont je parle précédemment.
Mais quelle ne fut pas ma surprise de lire plus haut que la demande de modification émanait de moi!!! J'aurai donc réussi à faire une demande sans le savoir...

Je n'ai rien demandé puisque j'ai fait appel de la décision du TGI auprès de la cour d'appel de VERSAILLES et que l'a clôture est déjà fixée.

Mon avocat à VERSAILLES me dit de ne pas me présenter à cette nouvelle audience et d'écrire au président du tribunal de grande instance. Le moins que l'on puisse dire c'est que cela continue de fonctionner parfaitement à Nanterre. Je suis curieux de savoir ce qu'ils vont inventer de nouveau ensuite...

mardi 15 janvier 2008

La fatigue de mon juge

Mme le garde de sceaux

Je vous écris car je suis extrêmement inquiet par l’état de fatigue de vos juges.

J’étais en audience à Nanterre le 18 décembre 2007 devant le juge mme Stéphanie JESKE qui officiait seule dans son bureau sans la présence d’un greffier à l’audience, ce qui ne me semble pas très légal.

Madame le juge nous a exprimé sa fatigue à 16h30 en nous disant qu’elle n’était plus en état d’entendre ou de lire quoi que ce soit !

Vous remarquerez dans le jugement que je vous joins que dès la première page elle se trompe sur pour qui a plaider le seul avocat présent à l’audience. Maître LEFEVRE n’a jamais été mon conseil puisqu’il défend madame YEDDOU.

La seule pièce lu par le juge a été la condamnation de mon ex compagne par le tribunal correctionnel de LURE. Elle a décidé que ce ne pouvait être retenu comme un fait nouveau !

Les pièces de gendarmerie, concernant le soutien psychologique dont a besoin mon fils, ont été simplement écartées. Sans importance a-t-elle déclaré. Pourtant l’enfant a besoin d’être aidé et malgré l’orientation du psychologue mon fils n’a jamais été inscrit au CMPP d’Asnières. Le médecin vient d’ailleurs de réaffirmer sa position par lettre recommandé. Que peut il faire de plus ? Mais que faire si la mère refuse de le faire soigner et que le juge à cause de sa fatigue, ne lit ni les pièces ni les conclusions et va jusqu’à se tromper à propos des personnes présentes à l’audience ?

Et que dire des déclarations de mme le juge sur le fait que l’existence de mes ainés ne pouvait être prise en compte puisqu’ils ne sont pas les frères d’ARTUS !!! Il semble que sur le lien de filiation et de fraternité, il y ait une grande divergence entre ce que dit le défenseur des enfants et les dires de mme JESKE qu’il faudrait peut être informer.

Je n’ai bien sûr pas eu d’autre choix que de faire appel. J’ai l’habitude…

Est-ce vraiment en supprimant les petits tribunaux que la justice aura moins de travail ? Je n’ai jamais observé une qualité de travail au familial pire qu’à Nanterre. Pourtant j’ai déjà 13 ans d’expérience face à la justice familiale et j’ai la garde de mes ainés depuis 2004. Je vous invite à lire mon blog http://papasolo.blogsopt.com où je fais de propositions concrètes d’améliorations.

Veuillez agréer madame DATI mes respectueuses salutations

Assistance scolaire

J'ai eu ce matin l'appel de l'assistante scolaire.
Elle m'a écouté et j'espère entendu. Elle m'a promis d'évaluer ARTUS et demandé si elle pouvait appeler le psychologue M DE GODJE. J'espère qu'elle pourra faire quelque chose pour mon fils...

Espoir à l'école

Madame la directrice

Suite à notre entretien vendredi, je vous fais parvenir le document émanant du Dr DE GODJE à Bois Colombe.
J'aimerai qu' ARTUS puisse être aidé psychologiquement pour l'excitation qu'il montre à l'école et que vous avez vous même constaté. Excitation qui est la conséquence de son contexte familial. Excitation qui perdure d'année en année puisque la maternelle Flachat l'avait signalé dès novembre 2004.

Le Dr DE GODJE avait vu l'enfant suite à sa convocation en janvier l'année dernière par la directrice de l'école Flachat. Je n'avais moi pas été informé ni par l'école, ni par Mme YEDDOU, ARTUS avait interdiction d'en parler et je ne l'ai appris par recoupement que beaucoup plus tard.

Comme ce médecin clinicien, je pense qu'il est important pour ARTUS d'être aidé psychologiquement, même si sa mère s'y refuse depuis un an maintenant.

Je compte sur votre intervention auprès du psychologue scolaire pour que nous trouvions une insu favorable dans l'intérêt d' ARTUS.

lundi 14 janvier 2008

C'est du sérieux

Je n'avais pas remarqué cela au départ, tant j'ai tendance à lire en premier la dernière page des jugements. Mais la première page cette fois ci me réservait une belle surprise illustrant tout le sérieux de mme JESKE juge aux affaires familiale à Nanterre qui n'a pas fait pas grand cas du dossier que je lui ai demandé de juger.

Elle se trompe tout simplement en ne sachant pas pour qui a plaidé maître LEFEVRE avocat de mon ex puisque que le juge indique dans son jugement que c'est moi qui était assisté!!!

Point besoin d'avocat pour se présenter face à un tel juge, ce serait dépenser du temps et de l'argent en pure perte...

Dire qu'une personne comme celle là prend des décisions graves sur la vie d'enfants...

Et elle ne peut même pas s'en prendre au greffier pour la prise de notes puisqu'il ny avait aucun greffier à l'audience ce qui rend celle ci parfaitement illégale...

Les kilométrages de l'égoïsme

En 1996, ma première EX part à Marseille en m'imposant un éloignement de 300 km.
A moi, elle dira qu'elle n'est pas heureuse à Valence (26) et qu'elle ne sera heureuse qu'en vivant au bord de la "MER". En justice en 1997 elle déclarera que c'est pour faire un stage qu'elle est partie. Il faut bien une explication un peu plus sérieuse et elle a effectivement fait une demande stage en 1997 à Marseille dans l'aide à l'enfance. Stage qu'elle ne terminera jamais.
Les juges m'avaient donné la charge de tous les transports.

Entre 96 et la décision de 97, j'avais un droit de visite 1,3,5 soit 2 à 3 WE par mois, j'ai donc fait:
Une vingtaine de WE soit 20 x ( 300 km x 2 + 100 km à Marseille)= 14 000 km
5 périodes de vacances, soit 300x4x5=6 000km (pour les enfants 3000 km)

Après la décision de 97 jusqu'en janvier 2004, j'ai plus qu'un 1 WE par mois:

Cela fait 7 ans avec 10 WE par an soit 70 WE à 700 km pour moi soit: 49000 km
Et 7 fois des périodes de vacances soit: 7 x 300 km x 4 trajets x 5 vacances annuelles= 42000 km.

J'ai donc fait environ 105 000 km à cause du stage de ma première ex (sa raison officielle en justice pour justifier d'un éloignement parental). Soit un peu plus de deux fois le tour de la terre et ce pour avoir juste le droit de maintenir un lien extrêmement mince avec mes enfants. Mon droit le WE ne dépassait pas 31 heures.

En 2001 après m'avoir escroqué sur contrat d'assurance (défaut de conseil de son employeur comme elle l'écrit) mme mon ex 2 me fait subir un éloignement de plusieurs centaines de kilomètres. Elle a heureusement la moitié des déplacements à financer par décision du juge. Mais elle refuse d'accompagner notre jeune fils qui assume une partie de voyages seul.

Un WE pour ARTUS c'est:
500 km de train environ pour venir de ASNIERES à chez moi (je l'accompagne et je ne conçois pas de faire autrement)
Puis le dimanche une centaine de kilomètre en voiture pour se rendre à l'aéroport.
Et enfin 600 km d'avion et un peu de voiture de Charles de Gaule à ASNIERES. Soit environ 1150 km de trajet, parce que sa mère gagnait plus en région parisienne.

Pour moi c'est:
1000 km de train et 14 heures de déplacement au minimum à l'aller pour aller le chercher à l'école.
210 km et 4 heures de déplacement au retour entre le trajet à l'aéroport, l'embarquement, l'attente du décollage et le retour de l'aéroport.
Soit 1210 km et 18 heures de déplacement par WE...

Pour madame ex2: c'est 62 km pour aller à l'aéroport au total et 2 heures de trajets en comprenant le débarquement. C'est clair qu'elle a l'avantage de se foutre totalement de ce que peut ressentir notre fils pendant les transports, quand elle lui impose de voyager seul...

Mais parle t'on d'intérêt de l'enfant ou de l'intérêt financier de sa mère?
Je ne sais pas combien de fois j'aurai fait le tour de la terre pour avoir le droit de voir mes fils!!!

Ma prison


Le WE toujours trop court.
ARTUS qui dit: "je ne veux pas partir"
Je lui réponds: "C'est pas à moi qu'il faut dire ça"
ARTUS: "Je reste, je le dirai au juge"
Moi: "Allez on y va!"
Il monte dans la voiture en silence...

Et nous voilà reparti pour un peu plus d'une heure de route pour lui et quatre heures de déplacement pour nous, vers les portes de ma prison de père, l'embarquement de l'aéroport de Bale Mulhouse.

ARTUS s'est endormie sur l'épaule de son frère.
C'est injuste me dit FLORIAN, nous aussi nous sommes punis à cause d'elle. De quel droit?

Vivien n'a pas voulu nous accompagner. Il est allé courir en forêt pour passer sa colère. C'est trop dur deux séparations deux WE de suite, m'a t'il dit...

A l'embarquement ARTUS est boudeur. Il part en faisant un petit signe de la main, la tête basse. Passe cette porte magnétique qui est la porte de notre prison de frères, de grand mère, de père. Tous condamnés par l'éloignement qui nous a été imposé et la volonté de madame d'avoir 20% de salaire en plus...

samedi 12 janvier 2008

Calcul de la pension alimentaire

http://www.lplm.info/spip/spip.php?article782

Il ne semble pas que ni les juges, ni l'enquêteur ne se soient souciés des charges liées à la séparation et en particulier celles liées à l'éloignement.

Effectivement l'expérience m'a montré que les juges n'en tenaient pas compte.

Ma première ex m'a fait subir un éloignement de 300 km.
Le juge a ordonné à ma charge tous les transports.
Mon ex refusant d'amener ou d'aller chercher mes fils à la gare St Charles à Marseille à 4 km de chez elle en bus. J'étais bien obligé de transporter mes fils jusque devant sa porte.

Faire subir aux enfants un transport pour retourner chez moi n'était pas raisonnable, d'autant que le WE commençait samedi midi pour finir dimanche 19 heures.

Chaque personne sensée, à part les juges rencontrés à l'époque, se rend compte que 600 km ou 8 heure de route n'est pas viable pour les enfants et de même pour moi, car mon trajet était le double 4x300=1200 km.

Cout du voyage 1200x0,514 (indice fiscal pour 6 CV) =616,8 €
Vous rajoutez 230 € de pension alimentaire cela fait 848,8 €

Devant l'impossibilité de revenir avec mes enfants chez moi, j'ai du m'organiser sur les alentours de Marseille.
Transport 600 km + 200 km pour le WE (activités obligatoires) soit 411 €
Hotel avec deux enfants 75 à 100 €
Restauration 150 €
Activité: balade ou plage pour ne pas dépenser d'argent en plus...
Soit un total de 661 € par WE

Mon salaire était environ de 1200 € par mois

Au début en m'ayant imposé l'éloignement, mon ex m'a aussi imposé la charge des 3 WE par mois qui étaient déjà en place quand nous vivions dans la même ville.

Soit un budget de 600€x 3=1800€ pour avoir droit de voir mes enfants et 230€ pour subvenir à leurs besoins. Soit presque deux fois mon salaire et bien sûr aucune aide d'aucune sorte pour subvenir à mes besoins.

Considéré comme un célibataire par toutes les institutions, donc payant des impôts et la SNCF en plein tarif. Seule la pension alimentaire était déductible. A cela il fallait ajouter les frais médicaux pour mes fils et l'habillement du aux carences de madame.

A cette époque, j'ai du retourner vivre chez mes parents ou chez des amis, seule solution pour pouvoir voir mes fils. Je suis devenu SDF et si je n'ai pas connu la rue c'est c'est grace à mes amis...

Pour alléger ma condition le juge à Marseille, dans sa grande bienveillance m'a supprimé deux WE par mois mais m'a laissé les même conditions de visite.

Tous les transports à ma charge malgré l'éloignement imposé par madame et des horaires d"école m'imposant des WE ultras courts du samedi midi au dimanche 19 heures (heure des embouteillages pour entrer dans Marseille, super moment pour les enfants)

Ma deuxième EX m'a fait subir un éloignement de 600 km.
Au premier jugement le juge m'a imposé le classique 1, 3 et 5, soit trois WE par mois avec tous les transports physiquement à ma charge alors que j'ai mes deux ainés à la maison. Heureusement "seulement" la moitié des transports à financer. Si 'avais du tout financer, je n'aurai simplement pas pu voir mon fils...

La cour d'appel de Versailles m'a supprimé 2 WE par mois possibles, je n'en ai plus qu'un. Madame doit assumer la moitié du transport qu'elle a imposé pour gagner plus à Paris (cadre en assurance).

Aux niveau des horaires, le juge avait imposé que mon droit de visite commence le 2 eme WE du mois après l'école le samedi. Impossible d'imposer à l'enfant 7 heures de transport en train et en avion dans un temps aussi court. Nous n'aurions vu Artus (6 ans) que pendant la nuit du samedi au dimanche et le dimanche matin. Et je ne parle pas de la fatigue de l'enfant. Soit un WE à entièrement passer à Paris, ce qui est impossible financièrement pour quelqu'un qui a déjà deux enfants ados à charge. Heureusement, nous avons pu négocier autrement hors justice.

Le dernier juge m'a dit qu'il ne pouvait pas prendre en compte mes ainés dans ses décisions car ils ne sont pas les frères du dernier!!! En somme ils n'existent ni physiquement ni financièrement au niveau de la justice...

J'ai une pension alimentaire de 150 € pour le dernier et de zéro pour mes deux ainés, le JAF a décidé que ma première ex n'avait pas de pension alimentaire à payer...

Je ne sais pas sur quoi se base les juges aux affaires familiales pour prendre leurs décisions en matière de revenu, de charge et de pension alimentaire. Pas sur l'intérêt supérieur de l'enfant à entretenir un lien réel avec ses deux parents, c'est une simple évidence... puisque l'éloignement imposé par le parent ayant la garde n'est pas pris en compte.

L'argent du père vaut mieux pour eux que sa présence ou que le lien qu'il doit entretenir avec son enfant...

Et certains s'étonnent que 30% des enfants ne voient plus le parent qui n'a pas la garde. Combien de parents éloignés n'ont plus matériellement les moyens de voir leurs enfants à cause des décisions de justice?

Décision de Justice

Une fois de plus une décision du JAF n'ayant pas lu ses pièces et faisant un travail parfaitement médiocre.

Artus doit être transporté au retour chez sa mère via transport accompagné:
Soit à partir de LURE où il n'y a pas de transport accompagné!!!
Soit à partir de "BALMUHLOUSE" jusqu'à Roissy. Je n'ai donc pas le choix puisqu'il doit maintenant forcement voyager en voyage accompagné...

Que pouvait on attendre d'une juge ne lisant pas ses dossier à part un travail médiocre?

La bonne nouvelle, c'est que je peux faire appel de la décision. Qu'ai je à perdre de faire appel?

Bien sûr rien sur ma demande de soins d'ARTUS. Elle a complètement disparu du dossier.
Je ne vois pas à quoi servent des juges travaillant ainsi à part rendre encore plus difficile les situations existantes...

Et dire qu'ils se plaignent d'avoir trop de travail. En bossant ainsi je ne vois pas comment il pourrait en être autrement...

Nous nous orientons donc directement vers une septième décision de justice depuis 2004:

Une enquête de police en 2004
Un JAF en 2004
Une enquête psychologique en 2006
Un arrêt de la cour d'appel de Versailles en 2006
Un condamnation en correctionnelle à LURE en 2007
Une relecture de l'arrêt par la cour d'appel en 2007
Un JAF en 2008

Et pour bientôt:
Une cour d'appel à BESACON pour la correctionnelle.
Une nouvelle demande à la cour d'appel de Versailles.

C'est les avocats qui sont contents. Plus les juges ne lisent pas leurs dossiers plus ils ont du travail...

Je ne vois pas dans tout cela où est l'intérêt de l'enfant... et ai je moi son père d'autres choix que de résister et ce pour son avenir à court et long terme?

Sortie d'école...

Pour la première fois, j'ai pu avoir un résultat scolaire d'ARTUS qui m'a été présenté à la sortie de l'école par sa maitresse. Les résultat sont bons, mais son excitation à l'école est réapparue comme les années précédentes.

J'ai demandé à voir la directrice à ce propos, afin de demander l'intervention de la psychologue scolaire et qu'Artus puisse être suivi par le CMPP d'Asnières. Elle m'a dit qu'elle en parlerait elle même dès qu'elle recevrai le courrier de Dr DE GODJE que je vais lui transmettre. Dans le bureau ARTUS cherchait dans sa pochette d'avion les caches qu'il a pour les yeux et que sa maman avait oublié.

La directrice a pu constater qu'ARTUS portait aussi son billet d'avion et le chèque de 107 € que sa mère doit me payer depuis la décision de justice de la cour d'appel en septembre 2007.
Elle en a été choquée comme moi.

Cela ne me semble pas le rôle d'un enfant de 7 ans d'être en charge à l'école de son billet d'avion électronique et des dettes de sa mère. Que se passe t'il s'il perd l'un ou l'autre?

Avec un WE par mois, elle a largement le temps d'envoyer tout cela par la poste sans confier à notre fils la responsabilité de ce qui lui incombe à elle seule. Le billet d'avion est électronique, elle peut donc sans problème l'envoyer aussi par mail. Ici la volonté est clairement de mettre la pression son propre enfant. Si elle n'a aucune conscience de cela, c'est encore plus grave.

Artus était content de partir en WE et il s'est écroulé de fatigue dans le train.
En arrivant à Belverne, Vivien l'a aidé à se coucher. Artus qui est très grand pour son âge (je l'habille en 8 ans) portait un T-shirt petit bateau de taille quatre ans. C'était tellement serré qu'on a du le couper. Qu'est ce qui pousse une mère à agir ainsi?

mercredi 9 janvier 2008

Le petit frère

On a le même père
Pas la même mère
On t'a retrouvé là bas
Au pays du béton
De l'acier et de verre
Et je ne sais même pas
Ou est ta maison
Qui sont tes amis

Ils ont dis
Que pour moi
Tu n'étais rien
Que je ne comptais pas
Que je ne comptais pas

Quand ces courts instants
Sur le bois sonnant
Nous allons débutant
Faire chanter le vent

Le temps est si court
Pour nous troubadour
Qu'il s'en va déjà
Courant les rivières
Dévalant les champs

Ne nous perdons pas
Ne nous perdons pas

740 heures d'impatience
48 heures à peine
Déjà l'oiseau de fer
Qui nous fait violence
Et tu t'en vas là bas
Tu t'en vas là bas

Ils ont dis
Que pour moi
Tu n'étais rien
Que je ne comptais pas
Que je ne comptais pas

Toi sa mère
Aux notes salées
Toi l'amer
Je garde au palais
La rancœur de l'absence
Loin des arbres dorés
De ce petit frère
Que tu as emporté.

Ils ont beau écrire
Ils ont beau prétendre
ils ont beau mentir

C'est bien toi mon tendre
C'est bien toi mon frère

Artus mon petit frère...

C'est un travail d'écriture de chanson, de mon fils Florian (15 ans) qui est le musicien de la Famille. Il est en train d'en inventer la musique. Mais j'avais envie de vous faire partager sa réaction en avant première...

Réponse de PSY

Le médecin de l'enquête de gendarmerie de février 2007 à fini par me répondre. Voir sa lettre.

Il m'aura fallu presque un an pour obtenir un document concernant mon fils et les entrevus avec ce psychologue clinicien.

Celui ci confirme comme dans ses déclarations en gendarmerie qu'il a orienté ARTUS et sa mère vers le CMPP d'Asnières. Déclaration que la juge a balayé en disant que cela n'avait pas d'importance...

Que vaut l'autorité parentale d'un père qui n'a pas la garde et aimerait que son fils soit suivit?

  • Un an pour obtenir une pièce de médecin.
  • Refus du Juge aux Affaires Familiales de prendre en compte le fait que la mère me refusait la pièce ou que l'enfant avait besoin d'aide dans le contexte difficile dans lequel il vit.
  • Je n'ai pas de réponse du défenseur des enfants.
  • J'ai contacté les services sociaux d'ASNIERES qui m'ont dit de saisir le juge des enfants.
  • Je n'ai pas de réponse du juge des enfants.
  • Que faire de plus???

C'est ici, que l'on réalise le grand écart qu'il y a entre la loi Française et les politiques misent en œuvre ainsi que le comportement des systèmes juridiques et sociaux.

Ce fut de même en 2003, quand j'ai essayé tant bien que mal de signaler les maltraitances que subissaient mes fils ainés.

Que ce soit au niveau de la police, des juges, du 119, des systèmes sociaux, du défenseur des enfants, tout a été inopérant. Il a fallu que Vivien fugue et se mette en danger pour que les choses bougent.

Dans ce contexte, que puis je faire de plus pour que mon fils soit aidé au sein d'un centre médico-psychologique si sa mère s'y refuse et qu'elle est soutenu par un juge ne lisant même pas ses pièces???

Ou est la réalité de mon rôle de parent à part avoir un rôle symbolique les WE et payer une pension alimentaire???

dimanche 6 janvier 2008

Noël 2007

D'abord il a fallu qu'ARTUS quitte l'excitation maladive dans laquelle je le récupère à chaque fois et qu'il a du mal à quitter quand c'est pour juste un WE. Ayant connu cette gestion de la transition avec mes deux ainés et en particulier avec Florian, j'ai mes petites recettes.
Lui donner des bonnes conditions de sommeil est la première nécessité. Il perd alors rapidement les poches qu'il a sous les yeux. Et au bout de deux jours je retrouve le lutin joyeux que je connais, débarrassé de cette difficile surexcitation qui l'habite. Ensuite il faut le réinsérer dans ces repère et nos habitudes...

Les vacances ont été comme toujours trop courte, entre les jeux avec son cousin, les cours de guitare de Florian ou ramassage du bois dans notre bout de forêt.
Enfin il a fallu repartir. C'est toujours difficile.

A l'aéroport, dans l'attente de l'hôtesse après les formalités d'embarquement, Artus à remis son manteau d'excitation. Le même que celui qu'il porte en arrivant... puis il a passé seul comme un grand le portail magnétique qui symbolise pour moi une sorte de porte de prison. Ma prison de père, sa prison d'enfant...