jeudi 28 décembre 2006

Le Pic


Savez vous que les Pic aiment les cacahouettes?
C'est étrange cette attirance pour l'exotisme
Tous les jours il revient sur le pommier dans le jardin
Il est beau l'oiseau...

mercredi 27 décembre 2006

Le givre


Dehors le givre étend ses merveilles jusqu'au pied de ma porte
A deux pas de là
Un rayon de soleil suffit pour enchanter
Ce monde froid, mais bien réel qui joue avec la lumière
L'hivers est là, précédent le printemps
J'ai de la chance d'être en vie
Ici au pied de nos arbres
Plutôt que mort vivant là bas
Dans leurs imeubles de verre...

Lettre au preneur d'otage

mercredi 27 décembre 2006

Lettre recommandée AR

Madame YEDDOU

J’ai bien reçu hier votre chronopost.

Je note que vous persistez à utiliser notre fils comme un moyen de chantage pour que j’assure à votre place une partie du transport qui vous incombe selon l’ordonnance. A savoir 150 km sur les 460 km qui sépare ma maison de la votre.

Vous écrivez : « En conséquence, vous refusez de venir chercher ARTUS à l’Aéroport et donc il restera chez moi »

Selon vos propres termes, soit je fais cette partie de transport à votre place, soit je ne vois pas Artus. Cette partie de voyage est bien à votre charge et vous l’admettez puisque vous proposez maintenant de la financer (toujours des mots rien dans les faits). J’attends moi toujours, le taxi que je vous ai proposé de m’envoyer pour que je puisse faire à votre place cette fin de transport, que vous refusez obstinément de faire.

L’ordonnance est pourtant claire. La charge du transport vous incombe de votre domicile au mien. Je réalise bien moi le retour de chez moi jusqu’à votre domicile. Et non en m’arrêtant à 75 km de chez vous (allez retour 150 km pour Bale Mulhouse).

Si j’ai accepté d’aller chercher ARTUS à mes frais aux vacances d’été et à toussaint, c’est parce que je n’avais pas le choix et que vous me faisiez déjà chanter sur ce point et que j’avais alors céder à votre chantage. Le même chantage qui m’obligea en octobre à aller chercher ARTUS à VESOUL à 45 km de chez moi alors que nous avons la gare de LURE à 12 km sur la même ligne. Pourquoi s’arrêter à 45 km plutôt qu’à 12 km si ce n’est pour rendre les choses plus difficiles.

C’est vrai ça, comme vous ne finissez pas le transport à votre charge, pourquoi ne ferai je pas 12 x 2= 24 km ou 45 x 2= 90 km ou 75 x 2= 150 km, ou même comme vous le dites dans votre précédent courrier, pourquoi ne viendrais je carrément pas chercher ARTUS à Asnières en assumant tous les transports ?

Vous demandiez en appel, que l’on me supprime tout droit de visite les WE, je constate que les juges ne vous l’ont pas accordé, mais que vous l’avez mis en place en me supprimant les vacances aussi.

Vous me reprochez de devoir m’écrire pour fixer les WE.

Je vous fais remarquer que les WE ont été fixés par l’ordonnance de juin 2006 tout comme les modalités de transport.

Et effectivement, vous fixer les WE à votre guise. Comme ce mois de septembre où vous nous avez dit le vendredi 8 où Artus devait venir, que le deuxième WE du mois n’était pas le deuxième mais que c’était le suivant. Le WE suivant (le troisième du mois) vous aviez décidé que je devais aller chercher ARTUS à l’école. Malgré mes réponses négatives par mail et par mon avocat. Vous avez quand même fait attendre ARTUS à la sortie de l’école en lui laissant croire que j’allais venir le chercher, ce qui est pour le moins odieux.

C’était d’ailleurs du même ordre que le premier WE de février 2005 ou vous n’êtes pas venu cherchez ARTUS à Romans (quand le transport retour était à votre charge au vu de l’accord amiable que vous avez rompu) et ce juste pour aller porter plainte abusivement contre moi.

Le deuxième WE de novembre 2006, après que vous n’ayez pas amener ARTUS chez nous, quand je me suis déplacé à Asnières (chez vous) pour faire valoir mon droit de visite. Vous avez aussi refusé que je vois ARTUS, préférant devant notre fils, appeler la police, pour chasser son père qui sonnait à votre porte. C’était pour le moins odieux et je ne reprends que les termes d’un magistrat d’ici.

Effectivement madame YEDDOU, je constate comme vous le dites, que c’est vous qui décidez des WE et des vacances. Et qu’avec vous, même une ordonnance de cour d’appel ne sert à rien, puisque vous avez le pouvoir d’utiliser votre fils comme un moyen de chantage.

Vous me reprochez de ne pas avoir de véhicule.

Ma situation financière que je vous dois en partie, ne me permet pas d’acheter une voiture. C’est vrai que vous ne m’auriez pas escroqué en 2001, sur un contrat d’assurance quand vous étiez chez AON, j’aurai encore sûrement mon travail et surtout mon entreprise. Je passe d’ailleurs encore, une grande partie de mon temps en procédures pour me défendre des conséquences de vos malversations et magouilles malhonnêtes, puisque je suis accusé en temps que gestionnaire de n’avoir pas pris les assurances nécessaires à la protection de l’entreprise (merci madame, cela je vous le dois directement et pas seulement à votre amie Françoise comme vous le laissez entendre dans votre courrier de mai 2002).

Ma maman, qui vit une partie de son temps à Belverne, une autre chez ma sœur à LYON ou chez mon frère à SURENNE, ne peut pas être dépendante dans ses déplacements avec son véhicule, de votre seule volonté. Par ailleurs, vous l’avez accusé déjà, de s’occuper d’ARTUS à ma place. Si elle n’est pas forcement là, pour assurer votre bon vouloir, vous ne pourrez plus continuer de nous accuser à tord sur ce point.

Personnellement, je ne vois pas pourquoi, je l’obligerai à être ici, simplement parce que vous refusez de finir le voyage qui vous incombe pour nous permettre de voir ARTUS.

Vous me reprochez de ne pas avoir de véhicule et qu’il en va de la sécurité d’ARTUS. Heureusement dans nos campagnes il existe aussi des numéros d’urgence. Comment feraient tous les vieux du village autrement, alors qu’ils ont passé l’âge de conduire ? Nous avons même une caserne de pompier, dans le village à coté (Etobon), à moins de quatre kilomètres, où Vivien le grand frère d’Artus est pompier volontaire. Je ne sais pas si les secours, ne seraient pas rendus plus vite chez nous, que chez vous avec les embouteillages.

Vous me dites : que votre seul souci est l’équilibre d’ARTUS et que la preuve en est le carnet scolaire d’ARTUS. La mère de mes deux grands avait le même argumentaire que vous et le même soutien de l’école, malgré les maltraitances que subissaient mes fils. En maternelle, comme pour ARTUS, c’était particulièrement bon comme résultats. Alors laissez moi sourire sur l’école maternelle Flachat. Ayant moi-même subi des maltraitances, je sais comment on y fait bonne figure, pour cacher ce qui est difficile par ailleurs à la maison. Les enfants maltraités ne sont pas forcement des mauvais élèves, surtout en maternelle. Oui, madame YEDDOU, ce que vous faîtes subir à ARTUS, c’est de la maltraitance.

Vous avez, dites vous, comme souci l’équilibre d’ARTUS. Pourtant vous partez comme en mars 2005 et novembre 2004, a plus de 6700 km, à ST MARTIN pendant qu’il est à l’école. Dans le précédent courrier, je vous ai demandé, qui gardait ARTUS pendant ces absences, dont je n’étais pas informé. Et je constate qu’une fois de plus vous ne me répondez pas. Vous pouvez vous inquiéter, du danger que subi Artus quand il est chez nous, à 4 km d’un poste de secours, en étant avec son père, alors que vous-même, vous n’hésitez pas à être à plus de 6700 km de lui, quand il est à l’école, et ce sans même en informer son père, qui juste qu’à la preuve du contraire, est la seule personne ayant l’autorité parentale avec vous. Qu’auriez vous fait en cas d’accident à 6700 km, madame YEDDOU ? Ayez au moins le courage de me répondre.

Je vous demandais aussi dans le courrier précédent, le nom du médecin d’Artus, vous ne me donnez pas de réponse une fois de plus, vous moquant bien de l’autorité parentale que je suis sensé avoir.

Enfin, vous reprenez votre litanie, comme quoi vous auriez fait vous-même les démarches pour que je puisse avoir un droit de visite en 2004. Vous êtes seule à croire à vos mensonges de bienfaitrice madame YEDDOU. Allez vous faire soigner madame, vous en avez grandement besoin…

Vous n’avez saisi le JAF que sous la pression d’une enquête de police.

Vous aviez déménagé sans laisser d’adresse en 2003 (votre lettre à ma mère l’atteste puisque vous expliquez pourquoi en m’accusant de façon calomnieuse entre autre de faire peur à ARTUS) et que les cadeaux envoyés en janvier 2004 sont revenus chez nous, parce que votre courrier ne suivait plus depuis l’ancienne adresse.

Sans votre adresse vous saviez que je ne pouvais saisir le JAF. Je vous avais d’ailleurs eu au téléphone le 5 février 2004, et vous aviez refusé une fois de plus de me donner votre adresse. Je vous avais averti qu’ayant obtenu que mes aînés vivent avec moi depuis janvier 2004, j’allais entamer une procédure et porter plainte contre vous, ce que j’ai fait le lendemain auprès du procureur de Valence. Impossible de gérer pour moi avant, et un dossier de maltraitance à Marseille et l’enlèvement d’enfant que vous me faisiez subir. Il n’y a pas d’autre mots, c’était un enlèvement, madame YEDDOU et vous n’y avez mis fin que sous pression de la police…

Vous ne trompez personne, madame YEDDOU, à part des juges aux moeurs sexistes qui ne lisent pas leurs dossiers et un petit garçon qui sera bien déçu de vous découvrir tel que vous êtes et qui n’aura même pas besoin de son père pour cela, tant le mensonge est chez vous, une seconde nature.

Si vous aviez agit dans mon intérêt et celui de notre fils, il n’était nul besoin de passer devant un JAF, pour me fixer des droits et une autorité parentale que de toute façon vous bafouez.

Vous ne m’auriez pas coupé de lui en 2002, 2003 et 2004. Vous ne seriez pas parti vivre à 700 km de l’endroit où nous vivions et où Artus a passé les 10 premiers mois de sa vie. Vous n’auriez pas escroqué son père (votre avocat actuel est à lui seul la preuve de vos magouilles, puisque qu’il était à l’époque sensé me défendre et que je le retrouve maintenant défendant vos intérêts). Vous auriez respecté l’accord amiable que vous aviez vous-même proposé en octobre 2004. Vous assumeriez maintenant le transport qui vous incombe sans me faire chanter en utilisant ARTUS et sans essayer d’imposer à ma mère de vous prêter une fois de plus sa voiture pour un trajet dont vous avez la charge et de lui imposer de vivre ainsi au dépend de votre volonté.

Une fois de plus, je vous demande de respecter l’ordonnance de juin 2006 et d’amener ARTUS chez nous à BELVERNE. Vous nous avez fais subir une nouvelle non présentation d’enfant, nous coupant d’ARTUS ce Noël. Je ne vois pas où est l’intérêt d’ARTUS d’être utilisé comme un otage pour que nous assumions une partie de vos transports.

Veuillez agréer madame YEDDOU, mes salutations

Le père d'ARTUS

lundi 25 décembre 2006

Le billard Hollandais

Noël c'est c'est passé simplement. Nous avons pensé à Artus, bien sûr. Nous sommes allé au bois préparer le printemps. Le printemps se prépare toujours en hivers...

Ensuite la journée s'est passé autour du billard hollandais en partie acharnées.
Tu vois mon Artus, tes frères apprènent à trouver du bonheur même les jours de tristesse
J'espère que tu y arrives aussi...

samedi 23 décembre 2006

Pauvres gendarmes


Et voilà une de plus. Les gendarmes m'ont dit qu'ils n'avait pas arrêté aujourd'hui. Les non présentation d'enfant et les fausses accusations de violence sur ces dâmes, c'est notre lot presque tous les jours. Il faudra que cela change, me confie l'OPJ...

Forcement comme sur des forums comme parents solos certaines disent:

- Je suis triste je ne vais pas avoir mes enfants à Noël, ils vont chez leur père.

Et d'autres de répondre:

- Gardes les, tu ne risque rien si tu les gardes. Tant pis pour le père...

Et oui, ainsi va notre beau monde à la Française, pays des droits des êtres humains et pays ayant signé la charte des droits de l'enfant...
Avec le soutien sans faille (il n'y a pas d'autres mots) de notre bon ministre de la justice (le garde des sots), pourquoi ces pratiques illégales et graves pour nos enfants ne prendraient elles pas de l'ampleur. J'y penserai en votant monsieur le ministre...

Donc Artus ne sera pas avec nous ce Noël, et certains diront que c'est pour son intérêt supérieur. Nous ouvrirons ses cadeaux plus tard, quand il sera là.

Quand?
Un jour! (son T shirt de jeune sapeur pompier risque d'être un peu petit dans 10 ans, mais on en trouvera un autre).

Je vais donc fêter Noël avec ses deux grands frêres...
C'est vrai, que j'ai déjà la chance d'avoir mes deux aïnés... de nombreux pères passeront tristement leur Noël seul, malgré les décisions de la soit disante justice. Pour contraindre les pères à payer, sur ce point, elle n'oublie pas de ne pas être laxiste, dame justice.

Quoi? Un enfant aurait donc plus besoin d'avoir de l'argent que d'avoir une relation réelle avec ses deux parents?

A l'ouest rien de nouveau

Nous n'aurons pas ARTUS pour Noël.
Ce que je présentais, c'est réalisé. Madame refuse de l'amener chez nous. C'est odieux, comme dit le procureur, mais c'est ainsi.

Cet après midi, j'irai poser une nouvelle plainte en gendarmerie. J'ai bien eu le procureur de Lure au télephone qui m'a promis de faire quelque chose dès son dossier reviendrai d'Asnières où il est reparti pour complément d'information fin octobre. Depuis, aucun des deux parquets concernés n'ont de nouvelles du dossier qui a été confié à la police d'Asnières qui est sur le coup particulièrement lente... La justice, qui a soit disant trop de travail, ne faisant rien, multiplie le travail à cause de son inaction qui se retrouve ensuite au niveau des commissariats (le serpent qui se mord la queue)...

En attendant, nous ne voyons pas Artus. Lui est quelque part prisonnier de la volonté de sa mère qui s'en sert comme d'un otage pour que j'assume un tiers du transport qui lui incombe. Tu feras ce que je veux, sinon tu ne verras pas ton fils. La position de madame n'a pas changé d'un centimètre depuis toutes ces années, avec la même violence dans les comportement et les faits. Au pardon, je parle violence féminine, alors que c'est un sujet médiatiquement tabou en France...
Tout le monde sait qu'une mère n'agit que dans l'intérêt supprème de l'enfant et que si elle fait chanter tout le monde en l'utilisant comme otage, c'est pour son bien à lui...

Quand les députés interrogent régulièrement notre bon ministre de la justice sur ce point, il dit que les pères n'ont qu'à aller porter plainte. Puis il donne des consignes aux parquets pour n'intervenir que dans les situation aggravés. Donc les parquet ont l'obligation de ne rien faire avant que la situation soit critique. Une volonté affirmée de madame est nécessaire. En gros il sufit qu'elle dise qu'elle veut bien que l'enfant voit son père pour qu'on la croit. A ce moment là, après de multiple répétitions et à condition que le père ne baisse pas les bras (s'il le fait il sera accuser de se désinterreser de l'enfant), la justice finit par convoquer et donner un blame à Madame. On lui fait un rappel à la loi. Ce qui ne n'empêche pas madame de continuer.
Résultat pour 2002, plus de 10000 plaintes pour non représentation d'enfant. Qu'il faudrait multiplier par deux, car dans beaucoup de cas la police refuse de prendre les plaintes et oriente les plaignants vers des mains courantes inutiles et non comptabilisées (on fait baisser la déliquance comme on peut au ministère de l'intérieur). Moins de 500 condamnations (493) pour plus de 10000 plaintes officielles soit une condamnation dans 5% des cas...

Où est l'intérêt de l'enfant à avoir deux parents, monsieur de ministre?
A chaque plainte un des parents a été coupé de son enfants...

Dans les années 80, 17% des enfants de parents séparés ne voyaient pas leur père. Maintenant ils sont près de 37% (officielement) à ne plus de voir du tout le parent n'ayant pas la garde (le père dans 90% des cas) et cette situation nous vous la devons, monsieur le ministre de la justice.

Une idée en passant:

On demande à un parent n'ayant pas payé la pension alimentaire, de payer sa pension alimentaire en retard pour faire lever sa condamnation qui arrive dans 98% des plaintes (2 mois de prison ferme, tu payes ou tu vas en taule). Pourquoi ne rattraperait t'on pas aussi les WE et vacances perdus en terme de droit de visite. Au pardon c'est vrai que pour les juges le père a surtout besoin d'exister symboliquement pour l'enfant. Un WE par mois c'est particulièrement symbolique comme précense du père et c'est une décision de justice courrante...
J'ai eu cette décision en défaveur de mes enfants et pour mes aînés et pour Artus...

Je pense que tout cela influencera beaucoup mon vote du mois de mai, monsieur le garde des sots...

mardi 19 décembre 2006

Le maître de musique

Vivien fait de la batterie cette année. La guitare c'était pas franchement son truc.
Dans notre tout petit village, vit M CARRON qui a pris mes deux fils à ses cours de musique. Ancien chef d'orchestre du territoire de Belfort, il a tranformé l'ancien temple en salle de répétion pour son orchestre qui comprend une trentaine de musiciens. Mon fils ainé a trouvé un truc qui l'accroche et un maître de musique souriant et exigeant, je trouve cela génial de voir sourire mon fils ainé ainsi...

Zing, boum, boum
Zing, boum, boum
Zing, boum, boum

lundi 18 décembre 2006

La sapin de paques



Voilà, comme cela continue encore et encore...

Je vais en fin de semaine subir une nouvelle non présentation d'enfant. Foutu lenteur habituelle d'une justice sans moyens qui se donne tous les moyens d'avoir plus de travail. La france pays des enlèvements légaux d'enfants où dans les trois ans après une séparation 30% de enfants ne voient plus le parent qui n'a pas la garde (dans 90% des cas le père)...

Madame, refusant d'ammener Artus chez nous, comme le lui demande l'ordonnance. Je ne verrai donc pas mon fils ce Noël, comme en 2002 où elle refusait aussi et 2003 où madame avait disparu sans laisser d'adresse.

Je vais donc juste saluer tous les parents qui seront coupés injustement de leurs enfants ce Noël et dire aux autres: profitez en bien, vous avez de la chance...

Moi, j'ai pris l'habitude, ces dernières années de fêter Noël quand mon fils est là, même si c'est en juillet ou à paques. Déjà on n'a pas à supporter ces avatards de Coca colas que sont les barbus rouges d'une autre forme de totalitarisme religieux (celui des jouets en plastique made in les enfants sans ressources). Et puis celà nous permet de faire la fête plus souvent... parce que rire et fêter c'est avant tout un état d'esprit

Vous ne connaissez pas le sapin de paques?

Vous devriez essayer, cela fait oublier les lapins de Noêl...

mardi 12 décembre 2006

Lettre à Madame Royal

Aujourd'hui, j'ai écrit par mail à Madame ROYAL (site assemblée nationale) à propos de ma situation:

Madame Royal

Je tenais à vous informer personnellement d’une situation qui n’est pas normale et qui salit le pays de droits de l’homme parce qu’il n’est pas aussi celui des droits d’un l’enfant à avoir ses deux parents

Tout le monde croit qu’un père obtient l’autorité parentale en allant déclarer sa paternité en mairie. C’est entre autre, ce qu’indique le site du ministère de la justice.

Hors aucune des lois permettant au père de voir réellement son enfant, ne sont basées sur l’autorité parentale (loi sur les enlèvements, la non présentation d’enfant ou concernant les déménagements sans laisser d’adresse).

Quelle est donc l’autorité parentale réelle d’un père n’ayant plus l’adresse de son enfant et qui se fait répondre par tous les services de l’état que ceux-ci ne peuvent rien faire ? Je parle des commissariat de police, procureur et préfecture.

Je n’étais pas marié. En 2003 ma seconde compagne disparaît avec mon troisième fils sans laisser d’adresse, Impossible alors pour moi de demander à un juge aux affaires familiales de me donner un droit de visite, le tribunal compétent étant celui du domicile de l’enfant disparu. Ensuite je vais me faire répondre partout, que l’on ne peut rien faire pour moi et je devrai ainsi retrouver seul l’adresse de la mère par mes propres moyens. J’ai été coupé ainsi de mon fils 18 mois d’affilé et je l’ai retrouvé par mes propres moyen à 700 km de chez moi.

Le procureur de Valence classera mes plaintes sans suite en expliquant que rien ne peut être retenu contre madame car je n’avais pas de décision du juge fixant mon droit de visite. Madame aura donc disparu en me coupant de mon fils 18 mois en toute en toute impunité.

L’autorité parentale pour un père n’existe donc réellement de fait, qu’après être passé devant un juge. Mais comment saisir un juge sans l’adresse de l’enfant ?

Vous pouvez consultez mon blog www.papasolo.blogspot.com ou mon site www.yaovi.com pour avoir plus d’informations sur la réalité de devenir un père aujourd’hui. Vous risquez d’être un peu surpris de ce que nous avons du enduré les enfants et moi. Et ce que nous endurons encore à savoir des non présentations d’enfant répétées (autre forme d’enlèvement).

Bien cordialement votre, en espérant que ce message retienne votre attention. Et que vous puissiez agir contre ces situations légales d’enlèvement d’enfants en France

jeudi 7 décembre 2006

Les noyers


Mon ARTUS

Ta maman m'a dit que nous ne verrions pas, une fois de plus, ce WE. Elle refuse de t'amener jusqu'à BELVERNE. Trop perdu dit elle, en me repprochant un éloignement qu'elle nous a imposé elle même quand tu avais 10 mois. A Romans sur Isère, elle refusait de venir te chercher. Elle n'est jamais sortie de la gare TGV pour venir voir où tu passais tes WE. Par contre cela ne l'empêchait pas de m'accuser de ne pas avoir là bas, les moyens de te recevoir. Mais bon, si cela lui donne une raison d'exister...

Nous ne nous verrons pas ce WE une fois de plus...
Les pères dans notre pays ne sont père que par la volonté de leurs compagnes, car même les décisions de justice ne protègent pas le droit des enfants à avoir deux parents.
Mais l'important pour moi est que je sois un père à tes yeux même si j'ai été privé de toi. Tout cela est plus difficile pour tes frères à qui tu manques beaucoup...

Alors je suis allé planter deux noyers dans le jardin en face
J'espère qu'ils deviendront aussi beau que celui ci qui se trouvait près de Banon
Quand tu seras grand, ils seront surement couverts de noix...

mercredi 6 décembre 2006

Ma chère assureuse

En 2001 quand Artus est né, j'avais une entreprise de fabrication de skate board. J'avais mis quelques années à la monter. Et question clientèle cela marchait plutôt bien.

Ma deuxième ex travaillait comme cadre chez l'un des plus gros courtier en assurance à Levallois Perret. L’entreprise AON. J’ai donc naturellement pris mes contrats d’assurance par leur intermédiaire. La mère de mon fils travaillant dans la place, je pensais que je serai bien assuré.

Malheureusement quand nous avons connu un problème avec la chaîne de production robotisée (merci PADE pour votre incompétence). Le contrat en bris de machine et perte d’exploitation de mon assurance n’a pas fonctionné.

Il y avait un vice caché dans le contrat !!! Gloup !!!

Ne t’en fais pas me dit mon ex je vais arranger cela. Et AON me fait signer en avril 2001 un nouveau contrat. J’avais Artus sur les genoux ce jour là. Et sa soit disante marraine, Marie Cécile Blondet, de m’affirmer que j’étais aussi bien couvert que dans les contrats qu’elle signait avec Danone. A elles riaient ce jour là, les YEDDOU, BLONDET et BERTETIC… et Artus faisait des risettes...

Deux mois après toujours pas de remboursement sur un préjudice se montant en million de francs. Mon ex m’annonce qu’elle retourne à Paris pour s’occuper de mon dossier. Comment ne pas la croire…

Paroles, paroles, paroles…

Seulement en juillet 2001, elle démissionne de chez AON pour partir chez le concurrent MARSH suivre la chère marraine de mon fils. Mon fameux contrat disparaît chez AON qui me dit que je ne l’ai jamais signé. Gloup!!!

Mon ex refuse alors de me couvrir par un courrier et je ne récupèrerai le contrat signé en avril que par le biais de l’expert qui me dira un peu plus tard qu’il y a aucune chance pour que je sois remboursé. Les assureurs sachant que les entreprises ne peuvent se relever d’un procès, ils préfèrent ne pas rembourser et attendre la fermeture des petits clients comme moi. C'est tout bénéfice. Il était donc déjà trop tard pour moi. J’aurai peu être pu m’en sortir avec une lettre de mon ex me permettant de saisir une procédure de justice rapide. Mais comment aurai je pu imaginer que la propre mère de mon fils allait me planter ainsi et me refuser de l'aide?

Derrière cela, pour couvrir le défaut d’assurance, il a fallut recapitaliser la SA et n’ayant plus d’argent j’ai perdu ma présidence, mon travail et un peu plus tard mon entreprise.

Quand je me suis retrouvé sur la paille, mon ex m’a repris ARTUS et a refusé de m’aider. Allant raconter à tous les amis que si ma boite avait fermé c’était de ma faute, à cause de ma gestion disait elle et que j’étais parano de lui en vouloir…

C’est vrai que c’est de ma faute. Je n’aurai pas du faire confiance à la mère de mon propre enfant. C’est vrai que quand on est assureur, ce type de comportement dans le mensonge, c’est un peu une seconde nature. Et puis pour madame, il fallait préserver sa belle carrière…

En mai 2002, n’ayant personne pour garder Artus cet été là, elle réapparaît après m’avoir coupé de lui abusivement pendant 5 mois (elle avait seule autorité parentale, m’avait elle écrit). Je lui demande alors, de me faire le courrier à propos de l’assurance, qu’elle me refusait l’année précédente. Il fallait que je me couvre d’une faute de gestion sur ce point. Elle n’avait plus de risque. Mon entreprise était en liquidation, elle ne risquait plus qu’un procès contre AON vienne entacher sa belle carrière chez MARSH.

Vous trouverez ci-joint sa lettre en cliquant sur ce lien YEDDOU-AON

Dans ce document, elle explique que son ancien employeur m’a planté. Elle oublie juste de dire que je n’ai signé ce contrat que parce que je lui faisais confiance. Elle avait même piqué une crise de nerf le jour où j’avais voulu faire valider le contrat par mon avocat (je sais je n’aurai pas du lui faire confiance, mais c’est la mère de mon fils). Elle oublie de parler aussi du contrat définitif que m’a fait signer AON en avril 2001 et qui comprennait la fameuse clause oubliée précédement.

Ne figure bien sûr pas non plus la façon dont elle m’a baladé jusqu’à sa démission de chez AON en juillet 2001, me demandant même des augmentations à quelques jours son départ. Démission qu’elle ne m’annoncera qu’une fois installé chez MARSH en Août 2001. pendant ce temps là je m'occupais seul de notre fils à Romans sur Isère. Il avait 7 mois...

Alors, je pense raisonnablement maintenant, avoir le droit de ne pas avoir confiance, quand elle me dit qu’elle va faire quelque chose. Je ne l’ai jamais vu tenir ses engagements. Pourquoi s’arrêterait elle d’ailleurs, puisque cela lui réussi si bien auprès des JAF et des quelques amis qu’elle a encore ?

Oui, mon ex m’a escroqué avec sa collègue de travail (une de ses meilleures amies chez qui on est même aller manger) et ce au profit de son ancien employeur AON et c’est en partie à cause de cela que j’ai perdu plusieurs années de ma vie professionnelle et que j’ai encore du mal à m’en remettre. La prime d’assurance ils l’ont touché bien sûr, 75000 fr environ, mais mon entreprise n’a pas été assurée…

Lettre C2GS à AON

Augmentation de prime

Dernier courrier de l’expert

Et ainsi va la vie… il faut bien survivre

Mais qu’imaginez vous, qu’elle racontera à notre fils sur cette partie peu glorieuse pour elle de notre vie?

Pourquoi croyez vous, qu’elle fasse l’impossible pour me couper de lui?

Cela serait si simple pour elle, si elle pouvait dire : "tu vois ton père ne t’aime pas, il faut l'oublier". Si simple si les ponts étaient coupés définitivement et que l’enfant ne grandisse pas en se posant des questions ? Elle pourrait ainsi garder la sainte image de mère parfaite qu’elle essaie de donner à tous…

Malheureusement, cette histoire est aussi l’histoire d’ARTUS. Même si on essaie de l’en préserver au maximum, elle fait parti de lui, des mois pendants lesquels on en est privé. De l’image parfaite qu’aimerait se construire sa mère en me diabolisant et en inventant milles tracas pour se donner de la contenance. Que se passera t’il le jour où adulte Artus comprendra?

Dernières nouvelles

Lettre AR et mail

mercredi 6 décembre 2006


Madame Y

Comme je ne cesse de vous le répéter. Je vous demande de respecter l’ordonnance de juin 2006 et d’amener notre fils à BELVERNE et non pas à 75 km de chez nous en prenant une fois de plus ARTUS en otage. Je n’ai pas de voiture et pas les moyens d’en louer une pour vous rendre service.


Si vous étiez bien intentionné vous ne m’enverriez déjà pas des courriers (comme chaque fois) trois jours avant la date du WE en sachant que je n’aurai pas le temps matériel de vous répondre. Votre courrier est partie le 5 de la Défense soit hier. Alors que Artus est censé arriver chez nous Vendredi dans deux jours. Depuis un mois alors que vous étiez parfaitement injoignable au téléphone, vous aviez largement le temps de faire autrement.

Même en me déplaçant à Paris, le deuxième WE de novembre 2006, vous m’avez quand même empêché de voir ARTUS. Vous avez refusé de me parler, tant en direct que par téléphone. Vous avez même refusé de répondre à la police qui vous relançait après que vous les ayez appeler pour me faire partir.

Vous me proposez maintenant de participer à mes frais d’essence pour aller à l’aéroport. Sur le papier c’est un progrès, si on ne vous connaissait pas.

Quand vous deviez payer le trajet retour des voyages d’ARTUS depuis VALENCE à PARIS, vous ne l’avez jamais fait et devant votre refus d’avancer les billets de train, il avait fallu trouver un accord amiable avec votre avocat que vous avez vous-même cassé quelques mois après en ne venant pas chercher ARTUS et en portant plainte contre moi de façon abusive. Je sais donc, que si j’avance ces frais, je ne serai jamais remboursé. Vous m’avez suffisamment escroqué en tant qu’assureur par le passé pour que je sache qu’elle est la fiabilité de votre parole.

En novembre, je vous avais proposé de me payer un taxi pour aller chercher ARTUS à l’aéroport. Vous avez refusé, votre avocat, maître BRIAND, aussi tordu qu’à son habitude, déduisant que je voulais qu’ARTUS prenne le taxi seul (ce qui n’a jamais été mon intention) nous répondant le vendredi après midi qu’Artus ne prendrait pas l’avion. Cela restait facile à une demi journée du WE, d’agir ainsi. Mon déplacement chez vous à ASNNIERES a bien prouvé que vous n’aviez pas réellement l’intention que je vois ARTUS. Et je constate dans votre courrier que votre bêtise sur ce point n’a pas évoluée.

Ma proposition du mois dernier reste donc valable. Vous pouvez toujours affréter et payer un taxi pour que j’aille chercher ARTUS à l’aéroport. Autrement, je vous demande une fois de plus d’amener ARTUS chez nous à BELVERNE comme le veut l’ordonnance de juin 2006 que vous n’avez jamais respecté. Le mieux que vous ayez fait, est de l’amener à VESOUL à 45 km de chez nous, alors qu’il y avait une gare sur la même ligne à 11 km de BELVERNE.

Je ne comprends pas ce que vous gagnez à agir ainsi. Quelle jouissance pouvez vous avoir à faire peur ainsi à ARTUS, au point qu’il parle au téléphone comme un attardé ? Vous pouvez continuer à lui mentir et à lui transmettre vos propres phobies. Cela sera forcement à son seul désavantage. Pour appeler la police parce que j’étais venu chercher mon fils, mon WE de garde novembre, il faut être une grande malade. Et pour ARTUS, je vous invite donc une fois de plus à aller vous faire soigner le plus vite possible.

Et ne venez pas me resservir la sauce de la femme battue ou violentée que vous n’avez jamais été, mais que vous servez à tout le monde pour excuser et justifier votre propre violence. Je le sais d’autant plus, que vos collègues m’envoient des messages de soutient ou les écrivent sur mon blog.

Votre recommandé du jour est adressé d’une adresse à la défense que je ne connais pas.

Avez une fois de plus déménagé sans m’avertir ?

Ou bien utilisez vous le compte et l’adresse de votre employeur pour vos courriers personnels recommandés ?

Bien à vous madame Sabine Y

Philippe GM

mardi 5 décembre 2006

Suicide d'un père

Annonce du suicide de Monsieur Stephane LAFARGUE, enseignant, père de Paul 10 ans, victime de l'exclusion parentale et du déni de la discrimination anti-père de la société

Communiqué de Presse:

Monsieur Stéphane LAFARGUE,
Père de Paul 10 ans et demi, initiateur et co-fondateur du projet
« Collectif pour la Coparentalité et la résidence alternée paritaire »
a mis fin à ses jours le 1 er décembre 2006.


Bonjour,

Nous avons reçu un email, ci-dessous, de Monsieur Stéphane Lafargue, enseignant, qui se bat depuis plusieurs années pour son fils, Paul., annonçant sa décision de mettre fin à ses jours datant du 1 er décembre 2006. La Gendarmerie Nationale de la localité LE PONT DE MONTVERT - 04 66 45 80 02, m’a informé avoir constaté le décès de Monsieur Stéphane LAFARGUE le 3 décembre 2006.

A titre personnel, comme beaucoup de militants, nous avons tenté de décourager Monsieur Stéphane LAFARGUE dans son projet de grève de la faim. Je n’avais pas imaginé qu’il irait jusqu’à mettre fin à ses jours, d’autant qu’un militant se bat contre l’injustice, le suicide n’est pas la solution pour mettre fin à une discrimination que personne ne veut reconnaitre dans notre pays. Nous sommes profondément choqués par cette nouvelle. J’ai eu à apprendre ce type d’évènement régulièrement depuis cinq ans que je suis engagé dans cette cause, je ne vous cache pas que l’on ne s’habitue pas et plus que jamais, je ressens un certain dégout devant l’indifférence de la société, et surtout des responsables politiques, face à une telle souffrance.

Je rappelle que Monsieur Stéphane LAFARGUE avait également participé activement à la création de l’Association Allo Papa Allo Maman, dirigé par Monsieur Philippe TRONCIN.

C’est une perte immense pour son fils, Paul, c’est aussi une grande perte pour la cause de l’égalité parentale par ses nombreuses contributions.

Je vous joins la copie de l’article du Midi Libre, son Blog http://sauverpaul.over-blog.com et la lettre qu’il avait adressé à Madame Ségolène ROYAL.

Je ne sais pas quoi dire de plus, ni que faire d’ailleurs.

Bien à vous,

Alain

vendredi 1 décembre 2006

Adieu Stéphan

"Salut à tous,

Merci de tout coeur à tous ceux qui m'ont soutenu dans mon combat et à tous mes autres amis.

Pardonnez-moi de vous abandonner, mais ce n'est vraiment plus supportable pour moi de devoir devenir un père sans enfant.

Aucune issue se dégage. Je voudrais que Paul ne grandisse pas au milieu d'un champ de bataille perpétuel et vue les conditions, je ne vois d'autre solution que de disparaître.

Si la société avait vraiment voulu que Paul ait un père, elle n'aurait pas laissé la "justice" le détruire psychologiquement.

Je vous embrasse tous

Stéphan
"

Ce fut son dernier message... Adieu Stéphan