lundi 28 novembre 2005

J'aime ces lundi

J'aime ces lundi quand est passé le WE sans ARTUS
J'aime ces lundi quand je vais chercher mes billets de train pour Paris
J'aime ces lundi quand je sais qu'en fin de semaine je vais réunir les trois frères

dimanche 27 novembre 2005

Egalité des sexes

Je vais préciser mon propos pour que l’on ne m’accuse pas de mener un combat anti-femme, ce n'est pas ma quête. Je suis fermement pour l'égalité homme femme, tant face à la république, qu'au travail, que dans le gouvernement familial. Et je sais aujourd'hui que face à la maltraitance des enfants, hommes et femmes sont dans la même galère car la justice est parfaitement défaillante et ainsi égalitaire sur ce point.

Je n’y suis pour rien si mes ex ont le comportement qu’elles ont. Comportement du même niveau que ceux de biens des mecs. Du même niveau que celui des hommes qui autrefois ont poussé la république à légiférer autour de la famille.

Dans certains cas, comme dans mon histoire, la violence ou les pouvoirs se sont inversés et certaines femmes se comportent en ayant le pouvoir avec la même violence que bien des hommes. Malheureusement dans les deux cas que j’ai vécu, la loi n’a pas été le fond des jugements. Et c’est ce qui est grave, car les lois existent, mais elles ne sont pas forcements appliquées.

Etant un homme, je ne peux donner que des exemples de ce que je vis. L’essentiel pour moi est de rester un maximum factuel quand je développe une oppinion ou mon point de vue.

En France, hors des gardes alternées, les gardes d’enfants sont à 90% données aux femmes. Et c’est sur ce fait, que je dis que notre justice familiale est sexiste.

Par contre au vu de ce que je lis sur les forums de femmes ou les forums d’hommes qui parlent de maltraitances de leurs ex sur leurs enfants. Au vu aussi de mon expérience personnelle et des mails que je reçois (merci Cath et bon courrage). Je peux dire que notre société et la justice sont complètements défaillantes sur le point de l’écoute et de la protection des enfants. La justice n’est plus sexiste en terme de protection des enfants, elle est inopérante, grippée par sa lourdeur et sa façon de travailler. Elle est aveugle, car n’ayant pas assez de moyens et n'ayant aucune mesure des décisions prises, donc incapable d’anticiper ou de se forger une expérience. Il y a bien quelques associations de protection des enfants. Associations qui ne sont en fait, pour les avoir pratiquées, que de la poudre aux yeux et qui permettent de laisser croire que les politiques ont agi. Le fond du problème reste et nous ne connaissons même pas le niveau de la maltraitance des enfants en France.

Dans les faits, quand on voit avec quelle facilité, un avocat peut monter un dossier sur la base de faux et de calomnies. Le parent qui victime défend ses enfants, passe vite pour le méchant, car les juges ne lisent que peu les dossiers et ils ne vérifient jamais les pièces. Les enfants ne sont malheureusement que très peu écoutés. Mes fils ont été auditionnés par un Jaf, qui m’a dit ensuite qu’ils n’avaient pas réellement montré lors de l’entretien une volonté de venir vivre chez moi et ce malgré les multiples courriers de sa propre initiative de Vivien à ce même juge. Malheureusement, nul n’est plus sourd qu’un juge qui ne veut pas entendre et j’aimerai bien savoir dans quelles conditions c’est passé cet entretien.

Cinq mois après, Vivien fuguait, démentant le JAF. Il a été ensuite entendu par un autre juge.
Quelle est cette justice qui oblige les enfants à se mettre en danger pour être écoutés ?
Dans une telle pagaille, légiférer ne sert à rien. C’est le fonctionnement de la justice qu’il faut changer.

Une des choses que j’ajouterai quand même à la loi, est la responsabilisation des avocats face aux présentations de faux ou les accusations sans fondement. Les débats prendraient vite une autre tournure plus posée. Et l’on gagnerait beaucoup de ce temps qui manque tant à la justice pour lire ses dossiers. Une telle loi existe déjà en angleterre.

Par ailleurs, je pense que les lieux de justice (commissariats, salles d’audiences etc.) devraient être mis sous surveillance vidéo, ne serait-ce que pour éviter les débordements de ceux qui pratiquent la justice et agissent en son nom.

samedi 26 novembre 2005

Prisons de calomnies


J’ai reçu cette semaine les conclusions de la mère d’ARTUS pour la procédure d’appel. Je pensais que le fond de l’enquête psychologique allait calmer les choses, mais la revoilà repartie de plus belle. Le document est à nouveau un tissu de calomnie basé sur des faux témoignages.

Elle a repris ses accusations calomnieuses de violence contre elle, alors qu’elle les avait infirmé devant le médecin. Elle m’accuse maintenant en plus de ne pas pouvoir recevoir ARTUS dans des conditions descentes. Sur aucune pièce et aucune base, bien évidement. C'est si facile de mentir un fois de plus

Le fond de ses conclusions est de confirmer la garde chez elle et de demander que j’assume seul tous les transports de l’enfant. En somme que la décision du JAF, qui était inviable, soit durcie. Parce que madame ne veut pas assumer sa part de transport. C’est d’ailleurs pour cela que nous sommes en appel. Car madame, qui a éloigné ARTUS de ses frères et de son père, a décidé maintenant que le transport était trop fatiguant pour elle. Elle fait d’ailleurs transporter son fils par transport accompagné SNCF depuis ses quatre ans, dès qu’elle le peut. Je suis tout simplement accusé de mauvaise volonté parce que je ne peux faire garder mes aînés le dimanche pour assumer seul le transport retour du dimanche en plus de celui à l’aller du vendredi, soit deux allez retour par WE. Elle est célibataire avec un enfant, elle n’a donc pas d’autres contraintes qu’elle-même pour sa part de transport, mais elle trouve anormal que ce ne soit pas moi qui assume tous les transports alors que j’ai trois enfants dont deux qu’il faut que je fasse garder à chaque transport.

En somme, proposée par madame, une belle vision de l’équité homme femme, mais surtout la preuve évidente qu’une fois de plus son intérêt personnel passe avant celui de notre fils.
Elle cherche simplement par tous les moyens et si possible ceux juridiques, qu’ARTUS soit coupé de nous.

Le problème est que la justice l’a déjà aidé dans cette quête.
Le problème est que la justice prend souvent des décisions irréalisable en se foutant de savoir qu’elles seront les conséquences. A l’impossible nul n’est ténu, mais pas face à la stupidité de certains juges. Je l'ai plusieurs fois vécu.

Alors en relisant ses conclusions, j’angoisse. J’angoisse pour ARTUS qui grandit sur une prison cotonneuse de calomnies.

Artus mon fils
Même si dans tes mots d'enfant de cinq ans
Tu répètes inlassablement sans savoir cette histoire qu'elle t'a imposée, inventée
Sache que moi ton père
Je t'offirai chaque rencontre, aussi courte soit elle
L'évasion des couleurs de nos présents authentiques
Loin des grisailles des quotidiens de l'apparence
Juste de la vie et des yeux qui brillent pour toi et tes frères
Ainsi tu seras devenir un jour
Un oiseau de ciel
Un oiseau sans volière
Sans cage de calomnies

mardi 22 novembre 2005

La soi-disant défenderesse des enfants


Image dont je ne suis pas l'auteur. Image trouvée sur le site de photo "sanspretention" sous le titre "apprentissage" et posée par la propre mère de l'enfant.

Drôle de société.

La soit disante défenderesse des enfants vient de déposer un dossier auprès du président M CHIRAC pour que la garde partagée ne soit plus mise en place avant les 7 ans d’un enfant et que la garde en soit donné de façon privilégiée à la mère. Le fond est de dire qu’un enfant à besoin de stabilité et que sa mère s’occupe mieux de lui que le père. En somme un homme ne peut s’occuper d’un enfant au quotidien, qu’après ses sept ans. Avant tout le monde le sait bien, c’est un incapable.

Un des avantages de la garde alterné, est de l’ordre du pouvoir. Car ce système ne transforme pas l’enfant comme moyen d’obtenir de l’argent de l’autre parent, des allocations et des impôts et des différentes administrations. En garde alterné l’enfant n’est plus un objet monétaire. Bien évidement dans le cadre d’une garde non alternée la pression financière est mise essentiellement sur le père qui n’a en général pas la garde. Il faut bien qu’il assume son statut d’homme. En gros être un père symbolique (comme disent certains psy) toujours en accord avec son ex, mais présent seulement un WE sur deux. Il faut surtout qu’il ait une carte bleu. Replacer l’enfant systématiquement, comme le propose cette défenderesse, dans un contexte où il sera de nouveau un moyen de gain, de pression et de vengeance envers l’autre parent, me semble la plus parfaite des stupidités. dans ce cadre, la garde alternée supprime aussi le risque pour les pères de se faire condamner pour abandon d'enfant à de la prison s'ils n'ont pas assez d'argent. Je peux en parler, j'ai été moi même condamné à deux mois de prisons comme de nombreux pères dans des difficultées financières souvent consécutives à leur séparation.

Baptiste mon neveu a 5 ans et j’ai constaté tout le bénéfice qu’il tirait d’avoir deux maisons depuis deux ans. Sa mère n’est visiblement pas très maternelle et elle a en plus trouvé des avantages car elle peut souffler un peu toutes les deux semaines. Mon frère a pu se construire un vrai beau relationnel avec son fils. Que se passerait il pour Baptiste, si sa mère devait s’en occuper tous les jours alors que visiblement cela l’embête ? Il ferait simplement beaucoup plus de crèche et de nounou.

Quand je repense à mon histoire

Premièrement: un homme peut très bien s’occuper d’un nouveau né. Je l’ai bien fait en plus de gérer mon entreprise d’alors qui était dans de grosses difficultés. J’ai élevé seul mon fils de son cinquième à son dixième mois. Sa mère étant repartie à Paris (700 Km) ne revenant que les WE. Après je n’ai plus pu m’en occuper car sa mère a ensuite décidé de me couper de lui en m’empêchant de le voir sur la base de fausses accusations de violences contre sa personne et contre mon fils.

Deuxièmement: dans un cadre de maltraitance comme je l’ai connu pour les deux aînés, le parent qu’i n’a pas la garde a aussi un rôle à jouer pour éviter les dérives. Et il est plus facile de faire n’importe quoi quand l’autre parent ne voit l’enfant que tous les quinze jours ou moins. Cette demande de réduction qui supprime la garde partagée ne va donc pas dans le sens de la sécurité de l’enfant ce qui devrait être le travail de la défenderesse . C’est vrai qu’en France, on a systématiquement tendance à penser qu’une mère ne peut pas être maltraitante. Comme on a tendance à penser qu’un juge lit ses dossiers et prend ses décisions hors de tout lobi. Ce n’est malheureusement pas le cas.

Troisièmement: la garde alternée oblige les parents à garder un lieu de résidence proche. Elle évite donc les éloignements volontaires (je l'ai connu deux fois) qui vont contre l'intérêt de l'enfant et qui ne sont souvent rien d'autre que des enlèvements d'enfants officialisés. Un ami a vu sa fille partir sous les tropiques. Il ne la voit plus qu'une fois par an. Qui peut trouver cela acceptable?

J’aimerai bien savoir le détail de l’étude sur laquelle se base la défenderesse. Si c’est sur les soit disantes expertises judiciaires (enquêtes sociales et enquêtes psychologiques) alors son rapport n’a pas beaucoup de fond. Nous ne connaissons même pas les chiffres réels de la maltraitance en France. Alors quelle étude sérieuse peut mesurer les conséquences sur le long terme d’une loi mise en place il y a seulement deux ans ?

Pour moi le fond, de cette demande est essentiellement sexiste.

lundi 21 novembre 2005

Deux ans


Cela fait deux ans et deux bougies sur un gateau
C'était un vendredi. Vivien avait pris le train en sortant de l'école au lieu de prendre le bus pour rentrer chez sa mère dans les quartiers nord de Marseille. Il m'avait dit, qu'il fugerait et il l'a fait. Cela a permi de faire basculer le dossier qui tranaît depuis plus d'un an. Depuis ses premières lettres au juge pour demander son changement de domicile. S'il n'avait pas fuguer, rien n'aurait bougé et nous n'aurions jamais été entendu par le juge des enfant. Les maltraitances auraient continué en toute impunité sous la bienveillance obstinement aveugle de la justice familiale.
Alors ce soir nous fêtons ce jour où Vivien a pris sa vie en main.
Nous fêtons aussi notre liberté...

Que c'est court un WE

Artus est reparti avec ses éclats de rire pour deux longues semaines sans mots, sans rires et sans nouvelles.

Cela avait pourtant difficilement commencé pour moi. J’ai récupéré mon fils à l’école, habillé avec des fringues sans âges (celles usées de son cousin François qui a sept ans de plus que lui) et sans sac de rechange pour le WE. Mais le pauvre avait une coupe de cheveux difficile à décrire tant elle avait été faîte n’importe comment. Difficile de croire qu’un coiffeur et pu faire cela. Une frange en escalier taillée au raz du front, des trous tout autour du crâne et la mise en valeur de l’épi qui lui faisait une sorte de crête sur l’arrière de la tête. Le pauvre môme avait vraiment une drôle de mine et les questions sur sa coiffeuse le rendaient visiblement ronchon. Ce n’est déjà pas facile de ne voir son fils que deux jours tous les quinze jours. Mais le retrouver systématiquement ainsi c'est fatiguant. Je sais qu’elle fait exprès. Quand cela m’arrivait avec les deux grands à Marseille, elle voyait bien que cela me touchait. Elle était même la première à râler et à décrire cela comme de la maltraitance. Alors pourquoi ne pas faire pareil en suite, d’autant qu’elle sait pertinemment que rien ne pourra lui être reproché quand elle utilise son fils ainsi, pour mener sa petite vendetta.

Heureusement pour tout cela, j’ai la parade. D’abord je l’ai déjà veccu et je sais que c’est seulement stupide. Donc pour commencer j’enlève « les fringues pourries pour aller chez papa » comme dit Artus. Ensuite heureusement qu’il y à Marc un ami coiffeur à coté de la maison et son magnifique salon galerie de peinture. T’en fait pas, me dit il, même moi j'ai connu cela, on va essayer d’arranger cette coupe au mieux, mais on ne pourra pas rallonger la frange. Vingt minutes plus tard Artus est tout fier de sa nouvelle tête et d’avoir eu du gel. « Tu as vu comme je suis beau papa ? » me dit il avec un grand sourire. Celui là, il n’a été rien que pour moi.

Le WE est ensuite passé vite, entre salon du livre, activité des aînés et marché pour le ravitaillement en légumes. Artus a fait au concours de dessin du salon une maison dinosaure pour l’escargot. Le sujet c’était la maison de l’escargot. C’est vrai que quand l’escargot sera dans le ventre du méchant dinosaure mangeur de viande, il n’aura plus besoin de maison…

mercredi 16 novembre 2005

Deux jours


Deux jours, plus que deux jours. Demain le train de 6h54. Puis aligner les rendez vous. Demain soir les images de la tour, une petite scéance suplémentaire de jeux photographiques pour tromper l'ennui. Puis faire passer bien vite vendredi matin et le midi aussi, jusqu'à l'ouverture de la lourde porte d'acier beige. Réapprivoiser ARTUS. Refixer en douceur la règle du jeu, puis redescendre par le TGV de 19h24 jusqu'à Valence TGV. Alors enfin les frères seront réunis pour un trop court WE de deux jours à peine...Deux jours

lundi 14 novembre 2005

Premiers signes

Les premiers signes de maltraitance viennent souvent ainsi. Je rapelle au passage que le droit d'un enfant de garder le contact avec ses parents fait parti de la charte des droits de l'enfant:

Eloignement volontaire et avec grande distance après séparation
Dénigrement calomnieux de l'autre parent auprès de l'enfant et de l'entourage
Le parent éloigneur se déclare comme ayant seul autorité parentale
Le parent éloigneur empêche le contact

Si le parent éloignant obtient la garde, le juge fixe un droit de visite 1 fois par mois au vu de l'éloignement (le droit standard). La suite est classique:

L'enfant est inscrit dans une école ouverte le samedi (il suffit de choisir son quartier de résidence)
Il devient donc non raisonnable de le faire voyager sur grande distance
Le parent éloigné n'a même plus une journée complète par mois pour garder le contact.
L'enfant est coupé de ses frères et de la famille paternelle
C'est tout bénéfice pour le parent éloigneur qui n'a plus de transports a assumer (gain d'argent et de temps)
Les maltraitances deviennent alors difficiles à voir, parce que les enfants sur un temps si court préfèrent cacher ce qu'ils vivent, même si cela se passe mal. (J'en témoigne)
L'enfant reste sous l'influence de celui qui se sert de lui pour son profit, même s'il agit contre son intérêt. Pourquoi voulez vous que cela s'arrête?

Volontées

Ma demande en appel:
Je souhaite toujours avoir la résidence d’Artus car il serait mieux pour lui de grandir avec ses frères et dans un ambiance où il n’est pas utilisé comme un moyen de négociation ou de chantage. Néanmoins mon but n’est pas de couper Artus de sa mère.

Premièrement :
Je ferai en sorte qu’en primaire Artus ne soit pas inscrit dans une école ouverte le samedi ce qui raccourci fortement le WE du samedi 11h30 au dimanche 16h30. Cela raccourcit fortement le contact avec l’autre parent et surtout empêche tout transport longue distance dans des conditions raisonnables pour l'enfant. C’est certainement ce qui va arriver si Artus reste à ASNNIERES. Dans ce cas là, impossible pour les frères de se voir hors des vacances. J’ai vécu cela plusieurs années et je ne vous raconte pas comment c’est difficile pour les enfants. Il ne connaissent jamais une journée complète avec l’autre parent et doivent affectivement gérer soit des retrouvailles soit une séparation. C’est encore plus dur pour eux quand c’est seulement une fois par mois.

Deuxièmement :
Je propose que madame puisse venir chercher ARTUS à l’école le vendredi afin d’avoir une journée complète avec lui le samedi. Le premier, troisième et cinquième WE du mois, à sa convenance. Et qu’elle ait la totalité des petites vacances et la moitié des grandes. Ce qui fait plus que pour un droit d’hébergement standard proposé habituellement. Mme vient le chercher et je ramène ARTUS chez moi. Cela lui permettra de continuer sa carrière à sa guise, sans laisser Artus jusqu'à 19h ou plus être gardé et élevé par d'autres.

Il est clair que si je n’ai pas la garde, la volonté de rupture de la part de la maman continuera (cela fait déjà 3 ans que cela dure) et nous allons vers des années de plus en plus difficiles, tant financièrement pour moi, qu’affectivement pour Artus et ses frères, qui sont eux aussi à prendre en compte. Une personne qui se sert ainsi depuis le début du pouvoir que lui donne la maternité comme d’un moyen de chantage ou de pression et comme un moyen pour couper l’enfant de l’autre parent et de ses frères, ne s’arrêtera pas en si bon chemin, si la justice ne lui dit pas stop. Je vais déjà devoir expliquer, dans quelques années à Artus, que je n’ai pas battu sa mère et qu’elle n’est pas partie à cause de cela. C'est à quoi il croit actuellement à cinq ans et qu'il ne cesse de répèter. Qui peut présager de sa réaction, quand il s’apercevra vers dix ans, qu’il a été coupé d’une partie de sa famille pour des mensonges?

Si le juge, comme il l’avait dit à la première audience, ordonne un droit de visite pour moi une fois par mois. Mme inscrira Artus dans une école ouverte le samedi et celui-ci ne pourra plus voir ses frères et n’aura qu’un WE par mois du samedi 11h 30 au dimanche 19h qu’il faudra passer dans des conditions précaires financièrement à Paris car sur un temps si court il est impossible ou non raisonnable de voyager sur 750 km. 1500 KM en deux jour et pendant des périodes hors sommeil. Madame gagnera ainsi un transport et c’est pour cela qu’elle va mettre cela en place car ce sera finalement tout bénéfice pour elle. C’est classique, j’ai déjà vécu cela à Marseille pour mes aînés. Et je ne raconte pas ensuite la difficulté que c’est, pour les enfants de gérer émotionnellement des retrouvailles après une longue absence et dès le lendemain une rupture pour longtemps. C’est pour eux extrêmement difficile, surtout en étant hébergé par le parent qui initie le conflit et s’en sert à son profit.

L'atelier de Yaovi

Création du blog L'atelier de YAOVI dans lequel je parle de création. Juste histoire de ne point trop mélanger ma vie de père et mes réflexions d'artiste. Même si mon combat de père se retrouve dans mon travail de création, mes combats de créateur n'ont parfois rien à voir avec ceux d'un papa solo.

dimanche 13 novembre 2005

Artistes

Il est des personnes qui parcourent la vie avec ce supplément d'âme qui fait que tout ce qu'ils touchent devient extraodinaire. Frédéric Gay fait parti de ces êtres inclassables que sont pour moi les très grands artistes. A la fois léger et grave, intensément présent et décalé, futile et extrèmement impliqué, son talent s'exprime par divers supports. Je reste à chaque fois impressioné par la force de ce qu'il développe, tant dans ses dessins que dans ses mots.
Hier soir nous discutions de sa prochaine expo "YAK ou le songe de Bacchus".
Dieu célèbre que l'on nomme aussi Dionysos ou "Liber", à qui l'on doit le mot liberté.

Nous en sommes arrivés à cette conclusion, après quelques hommages raisonnables à Bacchus:

Boire le calice de nos vies jusqu'à la lie
Boire le calice de nos lies jusqu'à la vie

Et non boire le calice de nos lits jusqu'à la vie... A ne pas confondre

vendredi 11 novembre 2005

Compter les jours

Aux sanglots long de l'automne
A pas lents des berges en brumes
Défile l'eau verte de l'isère
Qui lentement s'écoule au Rhône puis se perd
Les feuilles rouges et jaunes du vinaigrier
Font au bord un dernier baroud d'honneur
Derniers feux de désespoir

Aux sanglots long de l'automne
A pas lents des berges en brumes
Je compte les jours qui nous séparent
Du premier au septième
Et mesure l'amère distance
Qu'entre nous mit ta mère

Au fils volé

jeudi 10 novembre 2005

Feux de désespoir

Quand brule en banlieu le symbole de notre appartenance à la société, la bagnole.
Quand brule en banlieu l'outil défaillant de l'insertion, l'école
Quand brulent en banlieu les feux du désespoir

Je ne peux m'empêcher de penser à mon histoire. Comment la république peut elle réclamer du respect de ceux même qu'elle ne respecte pas?

Lilian Turam a exprimé une belle et saine colère à l'intention du principal fauteur de trouble.
Je témoigne moi, de la violence verbale et de fait que j'ai connu dans mon commissariat. Je ne suis pourtant ni jeune, ni banlieusar, ni d'origine étrangère, ni violent, c'est dire si cette violence policière est habituelle, coutumière. Je n'étais là bas que pour aider mes enfants maltraîtés. J'ai aussi connu, les insultes, les menaces, les violences verbales et physiques, les chantages, une garde à vue irrégulière, la non assistance à enfants en danger...

N'avez vous pas remarqué, que les policiers ne portent pas de signalement (nom ou matricule) permettant de les identifier en cas de débordement et de signaler les faits? A qui signaler les faits? A la police elle même? A quand un organisme indépendant pour cela? La justice ferme trop systématiquement les yeux. Peut elle faire autrement?

Pourquoi les policiers ne s'adressent ils jamais à vous, en se présentant et avec un minimum de politesse?
S'ils se sont adressés à moi et à ma mère (professeur d'histoire 65 ans au moment des faits) comme aux derniers voyous, je n'ai aucune peine à imaginer les débordements de leurs comportements dans des zones plus sensibles, où ils sont plus sous tension mais encore plus en toute impunité.

M Sarkozy, si vous voulez que le peuple des rues vous respecte, ne serait il pas temps d'inculquer du respect et de la déonthologie à la fonction de policier et ce en commençant par vous même??? Non, ce n'est pas le cas et les débordements des forces de l'ordre au quotidien ne sont pas des faits marginaux. Moi aussi je les aient subi.

Personnellement depuis mon expérience , je milite pour que les tribunaux et commissariats, les lieux de mise en oeuvre de la justice, ne soient plus des zones de non droit. Je pense que tous ces lieux devraient être mis sous surveillance vidéo et contrôlé par un organisme indépendant, pour que l'on soit certain que toutes les personnes ayant pouvoir de faire respecter la justice, ne soient pas les premières à ne pas la respecter ou pire à s'en servir pour leur propre compte.

mercredi 9 novembre 2005

Mélodies

J'aime les matins, car Florian avant de partir à l'école, prend sa guitare et me gratifie de ses mélodies. C'est devenu un rituel de complicité entre lui et moi, son public attentif. C'est incroyable l'effet que cela produit chez moi. Cette bonne humeur que je garde ainsi longtemps dans la journée. Il a un vrai tallent pour jouer. Un très joli son. Pourvu qu'il puisse ainsi continuer longtemps...

Photo au concert MJC de Juin 2005 "tranquille comme Baptiste"

mardi 8 novembre 2005

Désastre



Les planches du calendrier 2007 qui sort au éditions du Désastre viennent d'arriver.
Je suis super content de voir se concrétiser ce projet. Yes yes yes yes!!!!!!
Pour les amateurs de voyages un résumé photographique sur http://yaovi.com/site/index.php/les-mots/recits/le-reve-blanc

Un homme pourquoi faire?


J'ai posé cette question il y a trois jours sur le forum de psychologie.com
Le moins que l'on puisse dire c'est que j'ai du mal à obtenir des réponses claires, tant au féminin qu'au masculin. La question semble poser un réel problème.
Un homme pourquoi faire? Mais aussi un père pourquoi faire?
Vous êtes vous posé ces questions?

lundi 7 novembre 2005

Ouf

Les résultats de l'enquête psychologique viennent d'arriver. Cette enquête a été réalisée dans le cadre de l'appel de la première décision du JAF qui est invivable en l'état et de ma demande à cette occasion, de changement du domicile d'ARTUS. Je désire obtenir la garde d'ARTUS car je pense qu'il serait mieux pour lui de grandir avec ses frères dans un environnement non mono affectif et où il ne soit pas pris régulièrement en otage ou utilisé comme outil d'un état d'agression unilatéral.

Toutes les accusations calomnieuses à mon encontre, de la mère d'ARTUS, viennent de tomber. Plus de maltraitance sur mon fils, ni de violences physiques contre elle. Elle est revenue devant le psy sur toutes ses précédentes déclarations. Elle a même reconnu que je m'étais occupé de mon fils seul de son quatrième mois à son dixième mois. Elle a avoué les périodes pendant lesquelles elle m'a empêcher de voir mon fils (22 mois cumulés sur une période de trois ans et demi). Elle prétendait précédement que je ne m'étais jamais interressé à lui avant ses quatres ans. C'est difficile de retrouver un enfant quand sa mère a déménager sans laisser d'adresse, difficile de trouver de l'écoute et de l'aide. Alors ensuite se faire accuser de ne pas s'être désinterressé de lui alors que vous ne saviez même pas où il vivait, cela fait beaucoup Grrrr.

C'est enfin un vrai soulagement. Que fera le juge de cette enquête, c'est un autre problème. Mais retrouver un peu d'honneur, c'est déjà beaucoup.

Artus me répète souvent que si sa maman est partie, c'est parce que je la battais, que j'étais méchant avec elle. Il est trop petit pour comprendre un démenti de ma part. Le mal est déjà fait. Au mieux, puis je lui dire quand il en parle que ce n'est pas vrai, sans entrer dans de longues explications qui ne sont pas de son âge. Mais au moins , quand il sera en âge de comprendre et s'il croit toujours cette version maternelle, je pourrai lui prouver que ce n'était pas vrai. Ouffffffffffffffffffffffff

Merci

Merci à tout ceux et toutes celles qui m'ont déjà encouragé dans cette démarche.
Si mon témoignage, hormis d'être un lien avec ma famille et mes amis et amies, pouvait faire un peu bouger les choses, cela serait bien.
Je parle aussi pour vous messieurs qui parfois délaissez vos enfants et compagnes. Bougez vous, j'en ai marre de payer pour vos démissions familiales (les concernés rivés derrière la playstation quand madame est débordée se reconnaîtrons).
Mais je parle aussi pour vous mesdasmes qui parfois ne nous laissez même pas notre chance. Nous n'avons pas une cape rouge et un grand S sur la poitrine.

dimanche 6 novembre 2005

Morose



Artus est reparti pour quinze jours et nous avons le coeur gros. Hier nous avons joué à ceuillir des éclats de rire sur la pelouse, au bord du terrain où Vivien et son équipe ont été victorieux en jeu d'ovali. Que cela passe vite des vacances comme celles ci. La maison est toute émaillée de petits bonheurs laissés en trace. Comme le faisait le petit poucet pour retrouver son chemin. Je n'ose les effacer. Le dernier dessin de chateau fort à rejoint le mur. Les dinausores n'ont pas encore retrouvé le coffre à jouets et vont continuer à se pousuivre encore quelques jours au bord de la table du salon.

Ce matin marché et après midi balade avec les grands pour se changer les idées, heureusement il fait beau...

vendredi 4 novembre 2005

Dernier Soir


Ce soir c'est fête

On fête le dernier soir d'ARTUS à la maison pour ces vacances de toussaints.
Nous avons mis des bougies partout et Florian va jouer de la guitare.
Moi j'ai le coeur gros même si je ne le montre pas. Demain ARTUS repart à 700 km. J'ai réussi à lui éviter un aller retour inutile soit 1400 km pour deux jours de maternelle. Il a fallu en échange et après d'âpres négociations offrir la moitié du WE à sa maman.

Festoyons mes garçons, je vais faire des crèpes et on va bien s'amuser.

En image la dernière vue, les derniers instants de la grande tour en Légo qui sombra dans l'entrée sous la patte du pirate et qui attendra son départ pour rejoindre la caisse à jouets.

Créativité

Monstre à l'école

Prenez deux yeux globuleux
Des cheveux pâteux
Des pieds bien juteux
Des vêtement soyeux
Faîtes bien mariner les bijous
Sinon cela n'a pas de goût
Mais surtout
Un peu de méchanceté
Et n'oubliez pas la langue bien mûre sinon c'est raté
C'est raté pour faire une maîtresse bien monstrueuse

Par Florian (en 6 eme, devoir de création de poésie)

Florian tu exagères, ta prof de français est mignone à croquer :), mais bon, même si c'était un peu hors sujet, quelle créativité... je t'embrasse, c'est bien que tu joues ainsi avec les mots quand on sait, qu'il y a deux ans à peine ta mère voulait te faire interner dans un centre pour dyslexiques sévères à Briançon. Merci mon fils d'avoir ainsi les yeux qui brillent...

jeudi 3 novembre 2005

Souffler un bon coup




Voilà c'est fait. L'avocat adverse nous a remis au tribunal les pièces que nous n'avons bien sûr pas pu étudier. Comme d'habitude, ce qui reste particulièrement choquant. J'ai entendu toutes les horreurs de la terre sur mon compte, sur la base de dires et sans la moindre preuves & comme d'habitude j'ai gardé un calme impérial. Le jugement sera rendu le 24 novembre 2005. On verra bien. Maintenant, il faut faire comme si de rien et jouer avec ARTUS qui du haut de ses 5 ans ne pourrait comprendre tout cela. Une partie de cache cache. Des constructions de chateaux en Légo. Voilà de vrais valeurs pour vous remettre d'aplomb.
Quand je rentrai autrefois des tribunaux, que c'était dur ensuite la solitude après ces lieux sans humanité. Après ces lieux, où l'on parle de vos enfants comme des objets.

Bataille



Aujourd'hui c'est bataille

Devant le JAF une fois de plus. De nouveau un dossier adverse basé sur un faux heureusement démasqué préalablement. De nouveau des enfants non pris en considération par leur mère. Elle ne les a pas appelé depuis un an, ni n'est venue les voir. Elle ne s'est pas non plus escusée des maltraitances qu'elle leur a fait subir et dont elle ne se rend en fait même pas compte. Pourtant elle demande un changement de domicile. Sans même avoir l'accord ou le soutien de ses fils. Mais bon que faire face à quelqu'un que la justice a abusivement aidé des années durant et qui espère que cela va recommencer? Que faire face à cette folie?

Il y a deux mois, elle demandait un renvoi pour conclure face à mes demandes dont la principale était que le juge entende les enfants, ce que leur mère refusait. Aujourd'hui nous nous déplaçons au tribunal sans avoir reçu ses conclusions. Mais bon, on ne sait donc pas ce qu'elle veut, il faudra donc une fois de plus improviser au tribunal.

Pas le temps d'en dire plus, c'est rentrée des classes aujourd'hui. Les JAF ont souvent l'art de vous coller des dates facile à gérer. Réveiller les garçon et petit déjeuné dans la bonne humeur. Heureusement que je suis un lève tôt et un couche tard à la fois :)

mercredi 2 novembre 2005

Rire


Que c'est beau un rire d'enfant
C'est d'autant plus beau
Quand on en a été privé
Quand on a mesurer les silences de l'absence

Que c'est beau un rire d'enfant
Cela lave les peines et panse les souffrances

Que c'est beau un rire d'enfant
Dans l'ivresse d'une belle journée d'automne
Quand le soleil joue avec les sourires

A toi ARTUS le fils qu'on m'avait volé
A nos joies présentes et futures
A notre bel avenir

Yao ton père

Bonjour à tous

Voici dans l'odre d'apparition mes trois fils et leur cousin Baptiste.
Artus né le 31 janvier 2001
Florian né le 21 avril 1993
Vivien né le 5 mai 1990
Et enfin dans les bras de Vivien le cousin Baptiste qui est presque jumeau de naissance avec Artus et qui passe une partie de ses vacances en notre compagnie.
C'est de notre histoire dont nous allons parler ici.
Vivien et Flo vivent avec moi et font de moi un papa solo après avoir été longtemps une père solitaire spolié de ses fils. Artus vit à 700 km de chez nous par choix unilatéral de sa mère et ce n'est pas toujours simple.